Sédhiou, 20 oct (APS) – Le projet de développement de la chaine de valeur riz-Sénégal (PDCVR), dans sa volonté de contribuer à améliorer la base productive des terres rizicoles, mise sur les bonnes pratiques de fertilisation dans les vallées de la Casamance (sud).

Dans ce cadre, les responsables du projet de développement de la chaine de valeur riz-Sénégal, ont effectué jeudi une visite de terrain de sites témoins à Goudomp, Sindima et Soumacounda, dans la région de Sédhiou, en partenariat avec l’Institut national pédologie (INT).

Ce déplacement visait à s’enquérir de “l’état d’évolution des parcelles témoins du programme d’installation des champs avec l’utilisation d’engrais organique [Toss Gui, riche en micro-organismes] et de semence de riz certifiée dans la vallée de « Badoula »”, dans le département de Goudomp.

 

“L’implication de l’INT est d’améliorer la base productive des terres rizicoles et de contribuer à une bonne connaissance du potentiel de fertilité des terres, afin de pouvoir formuler de bonnes pratiques de fertilisation dans les vallées de la Casamance”, a déclaré Ousmane Kane Ndao, responsable de l’antenne sud du projet de développement de chaîne de valeur riz.

“Pour cette campagne agricole 2023 , a-t-il précisé, le PDCVR a mis à la disposition de l’INT 129 tonnes d’engrais organique [Toss-Gui], 32,5 tonnes d’engrais NPK [15-15-15] et 47 tonnes de semences de riz certifiées [BBG et Sahel 108]”.

Ces intrants sont destinés aux producteurs de riz disposant de parcelles de démonstration sur les pratiques de fertilisation dans les localités ciblées.

Parlant du comportement des cultures dans les champs-témoins, Moustapha Diéri Sagna, délégué zone sud à l’Institut national pédologie a jugé “satisfaisant” le développement végétatif des cultures, “le tallage par endroit est aussi appréciable”, a-t-il dit.

“Cela s’explique par l’utilisation correcte des bonnes pratiques de fertilisation mises en expérience dans cette vallée de «Badoula» dans les rizières du Balanta-counda”, a indiqué Moustapha Diéri Sagna.

“La finalité est de démontrer la contribution des biofertilisants et des engrais organiques sur la fertilité des sols, la croissance, le développement et le rendement des différentes variétés de riz en milieu paysans”, a-t-il ajouté.

À Goudomp, par exemple, des groupements hommes et femmes ont investi le secteur de riziculture, grâce au PDCVR, en partenariat avec l’Institut national de pédologie, qui en charge le volet encadrement technique.

Aussi les producteurs reconnaissent-ils l’apport technique du projet, jugé non négligeable, avec à l’engrais organique et l’apport des semences certifiées, ce qui, disent-ils, permet “une croissance plus rapide des plants de riz”.

Pour le président de la vallée de “Badoula”, Mamadou Korbo, “la multiplication de ce type d’engrais est toujours souhaitable dans la zone pour limiter l’utilisation d’engrais chimique et protéger les terres”, a-t-il-conseillé, ajoutant que l’engrais chimique, comparé à l’organique, accélère davantage la croissance des plantes.

OB/BK/MTN

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