Kaolack, 10 nov (APS) – Yaram Fall Niang, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) en charge de la pêche a déclaré que moins de 10% des femmes du secteur agricole ont accès aux ressources productives, citant ainsi une étude de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR). »Selon une étude menée par l’IPAR, notre partenaire stratégique, sur l’accès aux ressources productives notamment la terre, la formation, la maitrise de l’eau, au financement, au renforcement de capacités, etc, il en résulte que moins de 10% des femmes dans le secteur agricole ont accès ces ressources’’, a-t-elle relevé. Mme Niang rapporte également que 67% de la main-d’œuvre agricole est constituée de femmes, ce qui révèle, d’après elle, une inégalité. Elle s’exprimait dans un entretien avec l’APS au terme d’un atelier de concertations sur la nouvelle stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal, qui a pris fin jeudi à Kaolack (centre). »Nous allons attendre les résultats issus de ces concertations sur la stratégie de souveraineté alimentaire pour voir su réellement il y a une implication massive de qualité des femmes pour voir quelle est notre place dans ce projet. Parce qu’on ne peut pas parler de sécurité ou de souveraineté alimentaire et donner une place inférieure à la femme qui s’occupe de l’alimentation au sein de l’exploitation familiale’’, a-t-il souligné. La présidente du Collège des femmes du CNCR affirme que ‘’la femme est le noyau central de l’exploitation familiale’’ qui, en toutes circonstances, »se débrouille au quotidien pour faire survivre la famille’’. »Donc, on ne peut pas oublier les femmes dans cette stratégie ou ce plaidoyer des programmes et projets comme la stratégie nationale de souveraineté alimentaire en gestation’’, a insisté Yaram Fall Niang. La vice-présidente de la Fédération des groupements d’intérêt économique de la pêche (FENAGIE-PECHE) du Sénégal déplore également le fait que sur les 5000 milliards de francs CFA prévus pour la mise en œuvre de cette stratégie, ‘’seuls 200 milliards de francs CFA’’ soient alloués au secteur de la pêche qui, pourtant, est la ‘’première source de recettes d’exportations’’ pour le Sénégal. ADE/OID
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