Diamniadio, 27 sept (APS) – Les participants à la conférence internationale sur les maladies non transmissibles (MNT) ont appelé à une collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, les professionnels de la santé, et plaidé pour  l’allocation de ressources appropriées en vue de renforcer la prévention et la lutte contre ces pathologies.

Dans la Déclaration ayant sanctionné cette rencontre de deux jours, ils ont exhorté ”les gouvernements, les organisations internationales, les professionnels de la santé, la société civile, le secteur privé et les communautés à collaborer en vue de renforcer la prévention et la lutte contre les MNT”.

Cela implique selon eux ”l’allocation de ressources appropriées, la mise en œuvre de politiques de santé efficaces, la formation et le renforcement des capacités des professionnels de la santé, ainsi que l’engagement des communautés dans la promotion de la santé”.

”Nous prenons conscience que les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, les maladies rénales, le cancer, le diabète, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies respiratoires chroniques, les maladies de système et les maladies psychiatriques, constituent un problème majeur de santé publique en Afrique et à travers le monde”, a souligné le professeur Mamadou Ba, en lisant la Déclaration de Dakar.

La conférence internationale sur l’épidémie des maladies non transmissibles (MNT), ouverte lundi au Centre international de conférences Abdou Diouf  (CICAD) de Diamniadio à l’initiative de l’African Research Network (ARN), avec l’appui du gouvernement sénégalais, a pris fin mardi.

La Déclaration déclinée en 13 points souligne ”la nécessité d’une approche intégrée et multisectorielle pour prévenir, identifier, traiter et gérer les MNT”, ce qui inclut ”la promotion de modes de vie sains, la sensibilisation et l’éducation des populations tout au long du cycle de vie, l’accès aux services de santé de qualité, le renforcement des systèmes de santé”.

Les participants ont insisté sur l’importance de la recherche. ”Nous reconnaissons l’importance de la recherche scientifique pour mieux comprendre les causes, les facteurs de risque et les meilleures pratiques en matière de prévention et de prise en charge des MNT en Afrique. Nous appelons à une intensification de la recherche sur les MNT’’, a dit Professeur Mamadou Ba.

Les participants ont appelé  à une ”mobilisation accrue sur le plan politique et financière en faveur de la prévention et du contrôle des MNT en Afrique’’.

Ils ont demandé aux gouvernements de ”prendre des mesures concrètes pour intégrer les programmes de lutte contre les MNT dans leurs politiques de santé nationales, en mettant un accent particulier sur les populations les plus vulnérables et marginalisées”.

Les maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, les maladies rénales, le cancer, le diabète, l’obésité, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies respiratoires chroniques, les maladies de système et les maladies psychiatriques, constituent un problème majeur de santé publique en Afrique et à travers le monde, a souligné le Professeur Mamadou Ba. Il appelle à ”une meilleure implication des associations de malades qui doivent être intégrés et accompagnés dans les programmes de lutte contre les MNT”.

SKS/OID/AKS

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