Kaolack, 21 déc (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack (centre) chargé des affaires administratives, Sidy Sarr Dièye, a plaidé, mardi, pour l'"assainissement" des relations entre élus territoriaux et autorités administratives, dans l'optique d'asseoir des politiques publiques capables de contribuer au développe des collectivités territoriales.
Il intervenait lors d’un atelier de sensibilisation et de mise à niveau sur la décentralisation et le fonctionnement d’une commune. Cette rencontre est organisée à l’initiative de l’Agence régionale de développement (ARD) et avec la collaboration du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVALE-CV).
"Dans le cadre des relations que nous entretenons avec les collectivités territoriales, de temps à autres, nous rencontrons des difficultés. Il faut le reconnaître ! Peut-être que ce n’est pas volontaire, mais je voulais juste le relever’’, a déclaré M. Dièye.
Il a rappelé que l'article 273 du Code général des collectivités territoriales, dispose en son aliéna premier que ‘’sur leur demande, le président du Conseil départemental et le maire reçoivent des représentants de l’Etat les informations nécessaires à l’exercice de leurs attributions".
L’alinéa 2 précise que sur leur demande, les représentants de l’Etat reçoivent du président du Conseil départemental et du maire les informations nécessaires à l’exercice de leurs attributions, a-t-il ajouté.
‘’Donc, il y a une relation de collaboration qui est instaurée par cette disposition du Code général des collectivités territoriales. La relation est établie dans un cadre législatif et réglementaire. Ce qui est déterminant pour la réussite des missions des uns et des autres’’, a fait valoir Sidy Sarr Dièye.
‘’A ce niveau, il faut reconnaitre que pour un besoin d’informations et de prise en charge de certaines préoccupations, obligation est faite aux acteurs territoriaux de transmettre l’ensemble des actes qu’ils ont pris dans le cadre de l’exercice de leurs missions’’, a signalé M. Dièye.
Une des difficultés majeures à laquelle font face les autorités administratives, dit-il, c’est que dans le cadre de leurs rapports avec les collectivités territoriales, obligation est faite à ces dernières de transmettre aux représentants de l’Etat les actes qu’elles prennent dans le cadre de l’exercice de leurs missions.
Généralement, au moment de faire un rapport sur le contrôle de légalité, la ‘’remarque fondamentale’’ est que, souvent, les actes qui ne sont pas soumis à l’approbation du représentant de l’Etat, ne sont pas transmis par les communes et les conseils départementaux, a-t-il fait savoir.
‘’A ce niveau, a-t-il signalé, il faut reconnaître que pour un besoin d’informations et de prise en charge de certaines préoccupations, obligation est faite aux acteurs territoriaux de transmettre l’ensemble des actes qu’ils ont pris dans le cadre de l’exercice de leurs missions.’’
Il ne s’agit pas seulement des actes qui sont soumis à l’approbation du représentant de l’Etat, a déclaré l’adjoint au gouverneur, notant que l’autre préoccupation a trait à la joignabilité ou à la disponibilité de certains élus.
Il rappelle que la collectivité territoriale est une structure, une entité ‘’bien organisée’’ dans un cadre législatif et réglementaire.
‘’Même en cas d’absence de l’autorité qui porte la structure, ses collaborateurs devraient être en mesure d’asseoir la politique de la collectivité territoriale. Les collectivités territoriales sont interpellées relativement à leur organisation’’, a-t-il indiqué.