Dakar, 5 oct (APS) – La Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a l’ambition de dépister cette année quelque 10.000 femmes et d’offrir 2.000 bons de mammographie dans le cadre de la campagne « Octobre Rose » démarré ce mois, a-t-on appris jeudi de sa présidente, docteure Fatma Guénoune. »La Lisca prévoit de dépister 10.000 femmes et offrir 2.000 bons de mammographie à celles qui ont des lésions précancéreuses [..] » et les accompagner, a dit Mme Guénoune, lors d’une conférence de presse qui s’inscrit dans le cadre de la campagne « Octobre Rose », débutée le premier octobre dernier.Selon la présidente de la Lisca, il a été constaté que « le cancer du sein touche des femmes de plus en plus jeunes. Donc, il faudrait apprendre aux femmes comment faire l’auto-examen des seins à partir de 40 ans ».« Il s’agit d’un moment de sensibilisation pour pouvoir impacter beaucoup plus la population féminine. Et nous faisons appel aux femmes qui ont 40 ans et plus à venir se dépister. Si le cancer est détecté tôt, il peut être guéri dans 90% des cas », a-t-elle lancé à l’endroit des femmes.« Il y a des cas à des stades très avancés malheureusement, c’est ce que nous ne voulons pas. Nous avons dépisté des cas de cancer sur des femmes qui viennent avec de volumineuses tumeurs, qui ont commencé à faire des métastases », a-t-elle expliqué, ajoutant que le dépistage, « ce n’est pas pour consulter des femmes, c’est pour examiner les femmes qui ne sentent rien ».Aussi la Lisca veut-elle sensibiliser les femmes pour dire que le cancer se guérit s’il est détecté tôt, mais détecté tard, « on ne peut malheureusement que les accompagner à la mort », a signalé la présidente de la Lisca, selon laquelle »le cancer du col de l’utérus tue beaucoup plus que le cancer du sein ».Le cancer du sein est le deuxième type de cancer « en termes de prévalence et de mortalité, avec 1800 nouveaux cas et 951 décès par an. C’est énorme », a ajouté docteure Guénoune.A ses yeux, les femmes doivent pouvoir bénéficier d’une mammographie, d’un dépistage, tous les deux ans, notant que cet examen est considéré comme « une radiographie du sein qui permet de voir les tumeurs de très petite taille », étant entendu que dans ce cas, « la femme n’a même pas besoin de faire de la chimiothérapie qui altère son organisme. Elle n’a pas besoin d’être amputée de son sein » non plus.Pour faciliter l’hébergement des malades venues des régions, la Lisca ambitionne de mettre en œuvre un projet dénommé « la Maison de vie », a annoncé sa présidente.« Pour la Maison de vie, nous attendons de l’Etat – c’est une promesse ferme du président de la République -, nous attendons d’avoir le terrain, nous avons déjà le financement qui est disponible depuis 3 ans. Il n’y a que le terrain qui tarde à être livré. Il s’agit d’un besoin pour les malades », a lancé Fatma Guénoune.NSS/SKS/BK/AB
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