Tivaouane, 27 fèv (APS) – La journée ville morte à laquelle avait appelé mardi ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection) une plateforme d’organisations de la société civile pour réclamer le respect du calendrier électoral est diversement appréciée dans la commune de Tivaouane (ouest).

L’ambiance habituelle était de mise dans les principales artères de la ville, dans les lieux marchands, ainsi que dans certains établissements d’enseignement et services publics.

Au lycée Goumoune, deuxième plus grand établissement secondaire, l’absence de 15 enseignants a toutefois été constatée à la suite de l’initiative lancée par ‘’Aar Sunu election’’.

Il n’y a pas eu de baisse de pavillon au marché central de Tivaouane. Dans un lieu marchand, les transactions entre commerçants et clients n’ont pas connu une interruption notable.

Mécanicien de son état, Mansour Ndiaye affirme qu’une journée ville morte “ne [lui] dit absolument rien”. “Je suis venu vers 9 h dans mon atelier. Ma dépense quotidienne, je la gagne dans cet atelier”, argue-t-il.

Mansour Ndiaye dit toutefois comprendre les initiateurs de ce concept, avant d’insister qu’il est “foncièrement contre cette forme d’expression politique”.

Au centre de formation professionnelle de Tivaouane également, les activités d’enseignement se poursuivent comme d’habitude, selon la maitresse des lieux, Dya Ndiaye. “Tous les enseignants étaient sur place, je n’ai constaté aucune absence”,  informe Mme Ba.

A la direction de la SENELEC, tout comme au service départemental de l’urbanisme et de l’habitat, ce même climat habituel a été constaté.

“En toute franchise, tout le monde est là, nous travaillons comme si de rien n’était. Tous les collègues sont là. Aucune absence n’est signalée”, a indiqué le chef du service départemental de l’urbanisme et de l’habitat  de Tivaouane, Issaga Bocar  Sy.

Autre endroit, autre décor. Au lycée de Goumoune, deuxième établissement d’enseignement secondaire de Tivaouane après le lycée Ababacar Sy, où une quinzaine d’absences ont été signalées dans le corps professoral, informe le censeur.

Selon Mamadou Tine, sur les 33 professeurs qui exercent dans ce lycée, 15 ont suivi le mouvement d’humeur.

Professeur de lettres modernes au lycée Ababacar Sy de Tivaouane, Dr Tafsir Mamour Ba n’a pas observé le mot d’ordre de grève. Il note tout de même l’absence d’un grand nombre de ses collègues.

MKB/SMD/AKS

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