Kaolack, 13 mai (APS) – Le chargé de communication du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), Ibrahima Etia, a invité les chefs religieux et autres leaders d’opinion à davantage sensibiliser les populations sur l’importance de la déclaration à l’état-civil.‘’Nous lançons un appel aux différents chefs religieux, aux imams et autres leaders d’opinion à s’impliquer davantage à la sensibilisation sur l’importance de l’état-civil pour un citoyen. Parce que s’ils parlent, les populations pourront effectivement les écouter’’, a-t-il notamment indiqué.Il soutient que l’imam, tout comme les autres leaders d’opinion, est un auxiliaire de fait de l’état-civil, parce qu’étant, avec les chefs religieux, de manière générale, en contact permanent avec les populations, dirigeant les prières, au moins, cinq fois dans la journée et dirige les cérémonies de baptêmes, les mariages et autres funérailles.Ibrahima Etia, s’exprimait vendredi à Kaolack (centre) à l’arrivée, dans cette ville, de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état-civil initiée par le ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, à travers sa direction générale de l’état-civil.Cette activité qui entre dans le cadre du programme ‘’NEKKAL’’ (mon état-civil, ma citoyenneté), a permis également aux membres de cette mission de rencontrer des chefs religieux dont le khalife général de la Faydatou Tidjania, à Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.Ce dernier est longuement revenu sur l’importance d’être enregistré sur l’état-civil, appelant les populations sénégalaises, particulièrement celles du monde rural, à faire la déclaration systématique à l’état-civil.‘’A travers cette caravane, nous avons voulu sensibiliser les populations sénégalaises, échanger avec elles sur l’importance de l’état-civil et les procédures de déclaration des naissances, des mariages et des décès. Parce qu’au Sénégal, le taux d’enregistrement à l’état-civil est encore faible dans certaines parties du pays’’, a souligné Ibrahima Etia.Selon lui, c’est le cas dans l’ancienne région du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack et Kaffrine), sur la capitale du Ndoucoumane (Kaffrine), le taux était encore faible, notamment dans cette commune rurale de cette contrée, même si dans le chef-lieu de région, il y a eu de l’amélioration.‘’C’est la même situation dans la région de Kaolack, d’où l’idée de venir sensibiliser les populations pour qu’elles puissent faire la déclaration systématique à l’état-civil pour les naissances, les mariages et les décès’’, a-t-il fait valoir.Après Médina Baye, la caravane s’est rendue dans le quartier Abattoirs Ndangane pour poursuivre la sensibilisation, en collaboration avec la municipalité de Kaolack sous la houlette de Ndèye Lobé Lam, adjointe au maire et responsable de l’état-civil de la commune, capitale du Saloum.ADE/ADC
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