Dakar, 17 jan (APS) – Un atelier régional de deux jours s’est ouvert, mercredi, à Dakar, à l’initiative de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique en vue de réfléchir et d’élaborer une stratégie pour une meilleure gestion de la main-œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains, a constaté l’APS.

Cette  rencontre organisée dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique conclut une série d’ateliers et travaux de recherche menés en Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal, Zimbabwe entre 2021 et 2023.

“Nous allons réfléchir sur comment appuyer les Etats à la collecte de données et aider les membres à trouver des mécanismes par la mise en place d’un cadre qui permettra de connaitre la qualité et la compétence des migrants en 2024 et dans l’avenir”, a déclaré Khaled Hussein, le chef bureau Afrique du nord de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA).

Il s’exprimait à l’ouverture de cet atelier en présence du représentant du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur du Sénégal, des personnalités et représentants  des pays invités ainsi que des membres de la diaspora sénégalaise.

Selon Khaled Hussein, 90% des envois de la diaspora africaine sont destinés à des secteurs socio-économiques des pays africains.

“Les envois de fonds vers les pays d’origines sont très importants dont 90/% sont destinés à la santé, à l’éducation et à la construction qui sont des leviers très importants pour les Etas africains”, a-t-il-indiqué.

D’après un document de la CEA, l’objectif de l’atelier est de présenter et dicter l’expérience des pays pour assurer une meilleure utilisation de la contribution de la diaspora au développement des pays d’origine.

La même source indique que cette rencontre regroupant 50 participants venus de 6 pays d’Afrique permettra d’identifier les besoins pour mieux comprendre et intégrer la contribution des migrants au développement des pays de départs

Elle sera aussi un cadre de partage d’expériences et des meilleures pratiques entre les pays africains afin d’optimiser la contribution des migrants travaillant dans leur pays d’origines pour le développement.

Les résultats attendus de ces échanges sont entre autres de contribuer à l’amélioration de la croissance et de la compréhension du rôle de la contribution des diasporas au développement durable ainsi que d’améliorer la croissance des actions politiques existants pour optimiser la contribution des diasporas au développement.

Au terme  de ces deux jours de réunion, les acteurs espèrent avoir une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement dans les pays d’origine, un renforcement de la coopération sud-sud ainsi qu’une meilleure collaboration entre l’ensemble des parties qui s’activent dans les questions migratoires en Afrique.

ABD/ASB/OID

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