Dakar, 2 mai (APS) – Le projet ‘’Yok Kom Kom’’, lancé en 2018, vise à favoriser l’autonomisation économique des ménages bénéficiaires du programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF), a expliqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Aminata Sow.S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, elle a indiqué que c’est pour” leur permettre de sortir véritablement de la pauvreté”, que la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale les accompagne dans l’autonomisation économique. Elle souligne que “ce projet vient donc favoriser l’autonomisation économique des ménages qui sont dans le programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF)”.Selon elle, le projet “accompagne ces ménages dans leur changement de comportement, renforce leur estime de soi, leur capital humain à travers des sessions de formation sur les thématiques éducation-santé- état civil’’.“L’assistance acquise, ils vont participer et promouvoir leur autonomie économique”, a ajouté la déléguée générale. Le projet est le fruit d’une volonté du président de la République qui, dit-elle, veut accompagner ces ménages à sortir définitivement de la pauvreté.Dans le cadre de sa phase pilote, ‘’Yok Kom Kom’’ avait démarré avec 15 000 ménages, en concentrant ses interventions dans les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis et Kaolack, a-t-elle rappelé.“A l’évaluation, nous avions eu des impacts positifs. De fait, en partenariat avec la Banque mondiale, nous avons décidé d’étendre ce projet à 45 000 autres ménages. Néanmoins, nous avons estimé donner la chance à l’ensemble des ménages bénéficiaires à travers le territoire national au lieu de cibler quelques régions”, a déclaré Aminata Sow.Selon elle, “chaque commune peut avoir 87 bénéficiaires. Toutes les communes sont d’office éligibles”. Elle a signalé qu’un tirage au sort a été effectué au niveau des villages et quartiers lors des comités départementaux de développement (CDD) pour ensuite faire le cumul des bénéficiaires en vue d’atteindre le nombre des 87 bénéficiaires qui seront par la suite enrôlés dans le projet ”Yok Kom Kom”.“Aucune discrimination n’est faite. Si un quartier est choisi, ou un village, ce sont tous les bénéficiaires de bourses qui sont enrôlés’’, assure la déléguée générale.Les bénéficiaires du projet se sont déjà regroupés en associations d’épargne et de crédit ou villageoises, indique Mme Sow. “C’est toute une organisation de coaching avant l’injection de cash, qui est de 150 000 francs CFA par personne membre d’association d’épargne et de crédit. Cela permet à ces groupes d’avoir des projets individuels ou collectif s au sein des groupes qui sont de 25 personnes au maximum”, indique-t-elleLes bénéficiaires sont également accompagnés dans la deuxième phase de ce projet pour une durée de 18 mois, à travers le ciblage, l’injection de cash et le suivi.La déléguée générale se dit ‘’très satisfaite’’ de cette phase pilote caractérisée par un accompagnement sans injection de cash mais également par des visites de terrain. ‘’Ce projet a permis la création de richesse au sein de ces ménages enrôlés”, s’est réjouie Aminata Sow.SBS/ASB
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