Dakar, 29 août (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a salué la mémoire du musicien Charlie Ndiaye, bassiste de l’Orchestra Baobab, décédé samedi dernier à l’âge de 75 ans, estimant qu’avec cette disparition qu'”une basse éteinte, un talent évanoui”.‘’Une basse s’est éteinte, un talent s’est évanoui. Ndiaye, dont la carrière musicale a brillé sur plusieurs décennies, a laissé une empreinte indélébile dans le cœur de la musique sénégalaise et internationale’’, a notamment témoigné le ministre dans un communiqué reçu mardi à l’APS.Le musicien et bassiste Charlie Ndiaye de l’Orchestra Baobab est décédé samedi dernier. Il a été inhumé le lendemain au cimetière musulmane de Yoff. ”Il fut une figure emblématique de l’Orchestra Baobab depuis sa restructuration en 1974, portant haut les couleurs de notre nation, faisant vibrer les cœurs et les âmes à travers le monde avec sa musique”, estime le ministre de la Culture.”Il était reconnu pour sa discipline, sa sobriété et sa courtoisie, son sens de la solidarité et sa probité morale. Il incarnait l’excellence artistique et l’intégrité humaine’’, a-t-il poursuivi, ajoutant que la perte de Charlie Ndiaye est “un coup dur pour la musique, un vide immense dans nos cœurs et un silence dans nos mélodies”.Originaire de Karabane, en Casamance, Charlie Ndiaye fait partie, avec Médoune Diallo (voix) et Ndiouga Dieng (voix), Issa Cissokho (sax ténor), Rudolph Clément »Rudy » Gomis (voix), Peter Udo (clarinette), Mountaga Koité, de la deuxième vague de musiciens qui a intégré l’Orchestra Baobab après la création de celui-ci, en 1970, autour d’Oumar Barro Ndiaye, le premier chef d’orchestre et saxophoniste, Cheikh Sidath Ly (guitare basse), Balla Sidibé (chant et timbales), entre autres.Avant de devenir membre du groupe en 1974, Charlie Ndiaye venait remplacer de temps à autre Cheikh Sidath Ly, le premier bassiste de l’orchestre qui prenait de l’âge.L’Orchestra Baobab fête depuis quelques semaines les cinquante ans de sa création – une célébration retardée par la pandémie du Covid. Il tire son nom du Club Baobab où il a joué pendant les huit premières années de son existence. L’orchestre s’est disloqué en 1987 avant de reprendre ses activités en 2001 avec le soutien du producteur anglais et de Youssou Ndour.AN/ADC
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