Dakar, 26 juin (APS) – Au total, 6561 jeunes ont été formés en technique de sécurité routière en 2022 dans la cadre du programme ”XËYU NDAW ÑI”, a indiqué lundi la directrice générale du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT), Sophie Diallo.‘’Six mille cinq cents soixante et un (6561) jeunes ont été formés en technique de sécurité routière en 2022 dans le cadre du programme ‘XËYU NDAW ÑI’ sur un objectif de 20.000 jeunes”, a dit Mme Diallo.Elle intervenait en marge d’un atelier de partage des modalités de mise en œuvre du Programme de formation sur la sécurité routière de 2023 en présence du directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Cheikh Omar Gaye, partenaire technique principal. Plusieurs membres de l’Association des moniteurs et auto-employés du Sénégal (AMAES) ont pris part à cet atelier.‘’Nous aurions pu réaliser tout ce nombre en 2022 mais il a manqué un peu de coordination entre les acteurs. C’est ce que nous voulions rattraper cette année pour ne pas subir les mêmes difficultés antérieures’’, a-t-elle ajouté précisant que cet atelier veut partager avec ces moniteurs ‘’les innovations à apporter pour cette année’’.Une plateforme destinée à permettre aux auto-écoles d’avoir une visibilité sur la question du traitement de leurs factures mais également en matière de prise en charge de ces jeunes a été présentée lors de cet atelier aux moniteurs.La directrice du 3FPT a salué la mise en œuvre de ce programme de formation qui, selon elle, permet de contribuer à la productivité et à la compétitivité de ces auto-écoles d’autant plus que certaines ont pu acheter de nouveaux véhicules.Elle a souligné la nécessité de renforcer l’offre de formation de qualité pour que ces jeunes sortent avec un permis de conduire certes mais qu’ils soient également ‘’des ambassadeurs de la sécurité routière’’.Le directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Cheikh Omar Gaye, a promis de poursuivre la collaboration ”hyper importante” avec le 3FPT. ”(…) La sécurité routière, selon lui, va au-delà de l’auto-école d’où la nécessité de la commencer à bas âge’’, appelant les acteurs à insister sur la sensibilisation, l’éducation, l’amélioration de l’infrastructure routière entre autres.Pour sa part, le président de l’Association des moniteurs et auto-employés du Sénégal (AMAES), Alioune Badara Daffé s’est dit satisfait des moments intenses de partage et de réajustement sur certains impairs notés l’année dernière et espère démarrer l’année 2023 sous ”de bons auspices”.‘’Ce n’est pas seulement la formation qui est importante mais plutôt les résultats tirés de la formation et on va s’atteler à ça. Ces impairs décelés l’année dernière seront rayés à jamais par l’AMAES que je dirige’’, a ajouté M. Daffé.AN/AB/OID
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