Dakar, 7 fév (APS) – Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) du Sénégal a apporté une contribution ‘’déterminante’’ au documentaire ‘’Ndar Saga Waalo’’, dont la sortie est prévue en avril prochain, a déclaré son réalisateur, le cinéaste Ousmane William Mbaye.‘’Le projet a convaincu le FOPICA, qui a été déterminant dans la fabrication de ce film’’, a-t-il dit lors de la projection en avant-première du documentaire de quatre-vingt-onze minutes, à Dakar.Selon le cinéaste, la contribution du FOPICA est arrivée au bon moment, alors que ses ‘’partenaires naturels’’, TV5 Monde et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), mettaient ‘’beaucoup de temps à entrer dans ce projet’’.Finalement, ‘’le FOPICA a déterminé leur [contribution]’’ dans le financement de ce film, parce qu’il leur donnait ‘’une garantie de bonne fin’’, a dit Mbaye.‘’Ils (TV5 Monde et l’OIF) avaient peut-être un doute par rapport à la garantie sur la bonne fin’’ du film, le but du jeu étant que, ‘’quand on met de l’argent sur un film, il faudrait un jour’’ un retour sur investissement, explique le réalisateur du film ‘’Président Dia’’ (2012), consacré à la crise politique du 17 décembre 1962 au Sénégal.Cette crise opposait Mamadou Dia (1911-2009), le chef du gouvernement, à Léopold Sédar Senghor (1906-2001), le premier président du Sénégal.Ousmane William Mbaye, revenant sur le financement de ‘’Ndar Saga Waalo’’, signale que l’industriel Gérard Sénac, ancien directeur général de la société Eiffage Sénégal, est le premier à avoir contribué financièrement à son projet de documentaire.‘’Touche artistique’’Mbaye évoque le soutien que lui apporte ce dernier depuis 2007, dans un contexte où ‘’la production est très compliquée’’ au Sénégal. ‘’Ndar, Saga Waalo’’ a été écrit pendant la pandémie de Covid-19, selon son réalisateur.‘’Il m’a aidé à supporter [la crise sanitaire]’’, a-t-il dit en se souvenant avoir visionné beaucoup d’archives durant le confinement.‘’Le projet a eu plusieurs variantes’’, à travers ‘’beaucoup d’archives’’, a ajouté le cinéaste. Il salue la ‘’générosité’’ et la ‘’disponibilité’’ des personnes intervenues dans le film.Qu’ils soient historiens ou Saint-Louisiens, ils ont ‘’donné du contenu au film’’, a reconnu Ousmane William Mbaye en faisant part de sa satisfaction pour ‘’la touche artistique apportée’’ au documentaire par l’artiste Pascal Nampémanla Traoré, dont la contribution porte sur le digital painting, c’est-à-dire l’emploi direct de techniques de peinture sur l’ordinateur. Cela a peut-être manqué à ses précédents films, selon lui.Pour le montage, Mbaye a relevé ‘’la force et le feeling’’ de la productrice Laurence Attali, qui, selon lui, a mixé l’image et le son.Le réalisateur estime que sans Attali, ‘’le rêve ne serait pas devenu un film’’. La musique du film a été assurée par le chanteur Baaba Maal et le percussionniste malien Cheikh Tidiane Seck. Le groupe de musique guinéen Bembeya Jazz et la chanteuse sénégalaise Aminata Fall y ont contribué.FKS/BK/ESF
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