De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator SallRimini (Italie), 3 mai (APS) – Le directeur de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf, a recommandé une meilleure formation des acteurs horticoles et des fleuristes en vue de répondre à la demande du marché international.‘’La connaissance est là, mais nous devons former les acteurs de l’horticulture mais aussi les fleuristes, les organiser en coopératives comme cela a été fait avec les légumes et les fruits, afin qu’ils puissent satisfaire l’attente et la forte demande étrangère mais aussi pour qu’ils puissent garantir la qualité dans le but de pouvoir faire face à la concurrence’’, a-t-il préconisé, dans un entretien accordé à l’envoyée spéciale de l’APS.Chef de la délégation sénégalaise au salon Macfrut, à Rimini en Emilie-Romagne (Italie), il a relevé que la présente édition survient dans un contexte où le Sénégal poursuit résolument sa marche vers la souveraineté alimentaire.Interrogé en marge de la cérémonie officielle du Salon international des fruits et légumes, il a souligné que la participation du Sénégal à cette rencontre ‘’est (…) une opportunité pour se rappeler les priorités pour l’accroissement de la production, de sa qualité en vue de son exportation’’.Il estime que ce rendez-vous devrait être saisie pour tirer profit de niches, comme les épices et les espèces florales qui ‘’ne sont pas encore exploitées’’.Il exhorte à ‘’à la fois faire plus et mieux’’ avec sept filières traditionnelles, ‘’dont la mangue, l’oignon, le haricot vert, la tomate cerise, la courge, le maïs doux’’. Mais, il faudra en même temps tirer profit ‘’d’autres niches pour lesquelles nous avons beaucoup d’opportunités et que nous tardons à exploiter’’, a-t-il suggéré.Le Dr Diouf déclare que malgré sa production importante dans le domaine des fruits et légumes, le Sénégal ‘’peut faire beaucoup mieux avec l’opportunité’’ que représente la Zlecaf (Zone de libre- échange continentale africaine), ‘’où les avantages comparatifs vont jouer’’.Il a insisté sur la nécessité de saisir les opportunités offertes par le marché international des fruits et légumes, ainsi que des espèces ornementales.Il pense en outre que le volet transformation devra être davantage renforcé pour aider à régler le problème de la conservation des produits horticoles. La valorisation doit ainsi aller de pair avec la conservation, a-t-il estimé. A son avis, la réalisation d’un tel objectif passe cependant par un transfert de technologies devant aider à optimiser la valorisation de la production horticole.‘’Ce salon va favoriser des rencontres B to B, des échanges avec des acteurs italiens. Cela promet des ententes favorisant des investissements directs étrangers au Sénégal, une exportation plus importante mais aussi un savoir-faire plus fin, plus poussé de tous les maillons des chaînes de valeur horticoles, allant de la fourniture des intrants à la consommation’’.Le Salon de Rimini, ouvert ce mercredi, prend fin vendredi après-midi.SBS/ASG
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