Médicaments : l’ambition de couvrir 50% des besoins nationaux à l’horizon 2025 réaffirmée
Médicaments : l’ambition de couvrir 50% des besoins nationaux à l’horizon 2025 réaffirmée

SENEGAL-SANTE-PHARMACIE-INDUSTRIE

Dakar, 12 déc (APS) – Le coordonnateur de l’Unité de gestion du projet de développement de l’industrie pharmaceutique (UGP Pharma), Yérim Mbagnick Diop, a réaffirmé, vendredi, à Dakar, l’ambition du Sénégal de couvrir 50% de ses besoins en médicaments à l’horizon 2025, pour réduire sa dépendance aux importations évaluées cette année à 300 milliards de francs CFA dans ce domaine.

“L’ambition est claire, c’est [de] couvrir 50% de nos besoins à l’horizon 2035 au moins et équilibrer la balance commerciale […] qui est plutôt déficitaire, parce qu’on importe plus de 95% de nos besoins en médicaments”, a-t-il dit.

Le Sénégal a importé cette année pour 300 milliards de médicaments, a signalé M. Diop lors d’un atelier d’information et d’orientation des journalistes portant sur “l’état de mise en œuvre de la relance de l’industrie pharmaceutique locale”.

Il a souligné qu’à travers l’UGP Pharma, le pays “a fait le choix d’accompagner, de façon structurée et coordonnée, l’ensemble des projets destinés à renforcer et moderniser l’industrie pharmaceutique nationale”.

L’Unité de gestion du projet de développement de l’industrie pharmaceutique a été mise en place en réponse à la dépendance du pays aux importations de médicaments, a-t-il expliqué.

Selon Yérim Mbagnick Diop, professeur en pharmacie, la réussite de ce programme “repose sur des facteurs clés, au premier rang desquels figurent la bonne gouvernance, la transparence, la coordination et l’intégration”. 

Aussi de nombreuses initiatives ont-elles été prises par l’UGP Pharma pour mener à bien sa mission, de l’alignement réglementaire aux standards internationaux à la formation de ressources humaines qualifiées, matérialisée par le lancement de sept modules de formation liés à l’industrie pharmaceutique.

Il s’y ajoute des réformes engagées relativement à la gouvernance, la régulation du marché, la pharmacopée et la fiscalité.

“L’accès aux marchés sera également adressé”, a ajouté Yérim Mbagnick Diop.

Il rappelle que la mission de l’UGP Pharma consiste notamment à piloter les réformes identifiées dans le cadre du plan de relance mis en place et à coordonner les interventions des ministères sectoriels concernés.

Il lui revient également de faciliter et d’évaluer la mise en œuvre des projets, d’assurer la disponibilité pérenne des financements et de veiller à l’effectivité de la production de médicaments au Sénégal.

Pour ce faire, 25 projets privés ont été sélectionnés dans ce sens, en plus de 5 projets relevant du partenariat public privé (PPP) et de 9 projets publics.

NSS/HB/BK/HK