Louga, 4 déc (APS) – Nguissaly Ndiaye, Conseiller technique à la GIZ (coopération allemande) pour le projet Réussir au Sénégal, a annoncé, mardi, la mise en place d’une ligne de financement ou de garantie pour permettre aux entreprises de la région de Louga d’accéder aux ressources financières.

« Nous allons mettre en place une ligne de financement ou de garantie que la Chambre de commerce de Louga pourra porter auprès des entreprises pour faciliter et renforcer leur accès au financement », a-t-il déclaré.

Nguissaly Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier sur la définition d’une ligne de financement au profit des entreprises de la région de Louga.

« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de notre projet d’accompagnement pour renforcer la compétitivité des entreprises ou unités économiques, notamment dans le secteur agroalimentaire », a précisé M. Ndiaye.

Il a souligné que « le programme Réussir au Sénégal, piloté par la GIZ, qui accompagne depuis deux ans la Chambre de commerce de Louga dans la création d’opportunités économiques à travers des partenariats stratégiques, est à sa deuxième année de collaboration avec la Chambre consulaire ».

« Cet accompagnement s’intègre dans une tradition de soutien aux unités économiques locales en partenariat avec des structures telles que les chambres consulaires, les incubateurs, et d’autres organismes d’accompagnement », a-t-il ajouté.

Cheikh Sène, secrétaire général de la Chambre de commerce, a, de son côté, salué « cette initiative et la collaboration avec la GIZ ».

« Nous devons innover pour mettre en place des solutions qui permettront à chaque jeune et à chaque unité économique d’accéder aux ressources nécessaires à leur développement », a-t-il indiqué.

Dans cette dynamique, il a rappelé « les directives présidentielles visant à formaliser le secteur informel pour améliorer l’accès au financement ».

Selon lui, « une enquête préalable, menée auprès des opérateurs économiques et des institutions financières, a permis d’identifier plusieurs obstacles majeurs ».

« Parmi les difficultés relevées figurent le manque d’information auprès des PME, l’absence de garanties, la faible formalisation du secteur informel, ainsi que l’inadéquation des mécanismes d’accompagnement », a souligné M. Sène.

L’atelier a réuni plusieurs acteurs, dont les institutions de financement, l’Agence régionale de développement (ARD) et le Pôle emploi, pour réfléchir à un mécanisme de financement adapté aux PME et PMI locales.

DS/OID/AB

Dans la même rubrique
Charger plus dans Dépêches

Voir aussi...

MONDE-ARABIESAOUDITE-ENVIRONNEMENT / Désertification : 1,5 milliard d’hectares de terres à restaurer d’ici à 2050 (responsable onusien)

Dakar, 5 déc (APS) – Le secrétaire exécutif du secrétariat de la Convention des Nati…