Dakar, 12 mai (APS) – La promotion de la production, la transformation et la commercialisation des céréales, des fruits et légumes de contre-saison au profit des marchés intérieurs, sous régionaux, internationaux constitue ‘’un défi majeur pour le Sénégal’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

‘’L’une des contraintes majeures des chaînes de valeur est l’absence des chaînes de distribution et d’industrie de transformation de ces produits agricoles de contre-saison au profit des marchés intérieurs ’’, a dit M. Ndiaye.

Il s’exprimait jeudi au cours du lancement de la première conférence ‘’des Académiques d’EMIA’’ sur le thème : ‘’Construire nos souverainetés’’.

Le ministre indique que pour faire face à cette situation, le gouvernement, a mis en place le projet ‘’de trois agropoles dans les zones nord, sud et centre’’.

Il constitue, selon lui, ‘’un pôle moderne de développement agro-industriel facilitant la mise en réseau de l’ensemble des producteurs des chaînes de valeur à travers des partenariats verticaux et horizontaux visant à construire des synergies d’affaires’’.

Pour le ministre, l’objectif est ‘’d’impulser’’ la transformation structurelle de l’économie du pays mais aussi ‘’de contribuer’’ au développement ‘’durable, inclusif’’, principalement dans les zones rurales.

Il ambitionne également de créer un environnement ‘’plus propice à l’accroissement des investissements et la génération d’emplois décents dans les secteurs agroalimentaires et connexes’’. Ce projet veut aussi contribuer ‘’à réduire les déficits’’ de la balance commerciale par ‘’l’augmentation des exportations de la substitution des importations’’.

Aly Ngouille Ndiaye a relevé que la sécurité alimentaire et nutritionnelle reste ‘’un enjeu majeur’’ des politiques pour le Sénégal. ‘’Un tel défi, a-t-il poursuivi, incombe à la fois au secteur agricole et aux autres secteurs secondaire et tertiaire de l’économie nationale’’. Le développement favorise les secteurs en  amont fournisseurs de services’’ mais aussi des acteurs du secteur des industries agroalimentaires du commerce intérieur et extérieur.

Le ministre a rappelé que le Sénégal avait besoin de ‘’5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années. Il a par ailleurs, bénéficié de la Banque africaine de développement (BAD) un peu près de ‘’653 milliards de francs CFA’’.

CS/AB/ADL

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