SÉNÉGAL-JUSTICE-FORMATION

Saly, 9 avr (APS) – Des acteurs judiciaires, dont des magistrats et avocats des cours d’appel de Dakar, Thiès et Kaolack, ont pris part, mercredi à Saly (ouest), à un atelier dédié à l’applicabilité des normes internationales des droits de l’homme à la législation nationale, a constaté l’APS.

Le magistrat Julien Ngane Ndour, directeur des droits humains, a souligné l’importance d’outiller tous les magistrats du Sénégal en matière d’application des règles internationales des droits de l’homme.

Les magistrats sont un “maillon essentiel de la chaîne judiciaire et de la protection des droits de l’homme”, a-t-il relevé.

Il présidait, dans le cadre de cette rencontre, un atelier de discussions et d’échanges des acteurs judiciaires des cours d’appel de Dakar, Thiès et Kaolack.

Selon Julien Ngane Ndour, les conventions signées au niveau international par le Sénégal, “entrent parfois en contradiction avec les textes nationaux”.

Il est, dès lors, “normal que les magistrats soient au fait de ces accords, pour connaître les différentes voies pour appliquer ces textes adoptés au niveau international et qui rentrent dans l’ordonnancement juridique national”.

“En tant qu’acteurs, les magistrats, en premier lieu, doivent être formés et sensibilisés à l’application de ces normes et traités internationaux”, a pour sa part souligné Élias Abdoulaye Diop, avocat général près la Cour d’appel de Thiès.

Cette rencontre deux jours vise principalement à sensibiliser et renforcer les capacités des acteurs judiciaires sur l’applicabilité des normes internationales des droits de l’homme au niveau national.

DOB/ADI/BK