Dakar, 13 août (APS) – Le Sénégal est appelé à “intégrer progressivement la transition écologique dans la planification nationale pour assurer le bien-être” des citoyens du pays, a déclaré, mardi, à Dakar, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

S’exprimant au cours d’un atelier de formulation de la stratégie nationale pour une transition écologique au Sénégal, dont il présidait la cérémonie officielle d’ouverture, Daouda Ngom a souligné “la nécessité d’un changement de paradigmes au Sénégal et partout dans le monde”.

“Nous devons intégrer progressivement la transition écologique dans la planification nationale pour assurer le bien-être de nos concitoyens”, a-t-il dit, avant d’insister sur les bienfaits attendus de la transition écologique.

Il a cité le renforcement de la résilience des écosystèmes à travers la protection et le renforcement des forêts, l’atténuation de l’impact de la désertification et de la dégradation des terres, ainsi que la préservation des ressources en eau et de la biodiversité.

“Cette transition écologique permettra également de promouvoir une agriculture durable en déployant l’agroécologie, en soutenant l’agriculture familiale et en assurant la pérennité de la chaîne de valeur productive”, a-t-il ajouté.

Selon Daouda Ngom, le lancement de la formulation de la stratégie nationale pour une transition écologique au Sénégal “marque la première étape d’une coconstruction de notre trajectoire vers un développement durable, résilient face au changement climatique et respectueux de la biodiversité”.

Cet atelier de lancement s’est déroulé en présence de Madeleine Diouf Sarr, directrice du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, des représentants de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers de l’Etat du Sénégal.

Selon les termes de références de l’atelier, la formulation de cette stratégie nationale pour une transition écologique intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des défis environnementaux croissants, tels que la dégradation des écosystèmes, la perte de la biodiversité, la surexploitation des ressources naturelles, l’accroissement des risques sanitaires environnementaux, etc.

“Ces défis causés par les activités de l’homme mettent en péril notre économie, notre souveraineté alimentaire et la santé des populations. Nous nous devons alors de repenser notre modèle de développement et adopter une nouvelle pratique plus respectueuse de l’environnement”, a indiqué le ministre.

ABD/BK/ASG

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