Bambey, 2 oct (APS) – Le Centre national de recherches agronomiques (CNRA) de Bambey a travaillé ces dix dernières années sur plusieurs variétés de semences d’arachide, de niébé et de céréales adaptées au changement climatique avec des rendements agricoles importants, a indiqué, mercredi, son directeur général, Ibrahima Sarr.

“Nous avons travaillé ces dix dernières années sur plusieurs technologies et recherches. Par exemple, si vous prenez l’arachide, nous avons dix variétés dont deux en procédure d’homologation avec la performance et la qualité au point de vue nutritionnel. Et pour le niébé, nous avons travaillé sur cinq variétés de cycles courts résistants aux ravageurs”, a-t-il déclaré à des journalistes.

S’agissant des semences de céréales, a-t-il précisé, le CNRA a travaillé sur au moins trois variétés de mil et deux pour le sorgho avec des rendements agricoles importants.

De même, M. Sarr a indiqué que les recherches ont porté sur trois variétés hybrides de céréales en phase d’homologation pour augmenter les rendements afin de satisfaire les besoins en production de céréales à l’échelle nationale.

Ibrahima Sarr s’exprimait à l’occasion de la journée portes ouvertes co-organisée par le centre national de recherches agronomiques (CNRA), l’unité de production des semences de céréales et légumineuses (UPSem-CL) et le centre d’étude régional pour l’amélioration de l’adaptation à la sécheresse (CERAAS). Cette activité entre dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

Les directeurs de l’institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR), de la Sonacos de Diourbel, des ingénieurs agronomes et des élèves ingénieurs ainsi que les femmes transformatrices de céréales ont pris part à cette journée marquée par une visite de stands et des sites de recherches du CNRA de Bambey.

“Dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, le CNRA a mis en place des plateformes de production de composte à travers la valorisation des résidus de récoltes pour améliorer la fertilité des sols”, a fait savoir Ibrahima Sarr.

Le directeur du CNRA dit avoir relevé un certain nombre de contraintes auxquelles cette structure est confrontées notamment la vétusté des infrastructures d’irrigation, l’absence de chambre froide pour l’unité de production de semences. Il a également fait part d’un manque de magasins de stockage ainsi que la sécurisation du domaine pour faire face à la divagation des animaux.

Ibrahima Sarr a aussi plaidé le renforcement des ressources humaines et financières pour l’autonomie de la recherche.

Concernant la production de semences, le directeur de l’unité de production des semences de céréales et légumineuses (UPSem-CL), Birame Ndiaye a indiqué que l’ISRA a mis en place un programme de cinq ans pour une prise en charge de l’ensemble des besoins en semences pour chaque spéculation.

Il a souligné que l’institut sénégalais de recherches agricoles avait déjà anticipé à travers un programme spécial de production de semences de 27 tonnes de semences d’arachide de type G2 (deuxième génération).

L’ingénieur agronome a indiqué que cette production a permis de produire cette année 150 tonnes d’arachides de semences G3 (troisième génération) certifiées actuellement stockées au centre de Bambey.

MS/ASB/OID

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