Thiès, 20 janv (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise des Associations de personnes handicapées (FSAPH) a préconisé de nouveaux mécanismes pour la prise en compte du handicap dans les politiques de développement.

‘’Il est nécessaire d’avoir de nouvelles méthodes, une nouvelle approche de nouveaux mécanismes. Cela dans le sens d’aller vers la prise en compte du handicap dans les politiques de développement’’, a souligné Moussa Thiaré.

Il s’exprimait lors d’un atelier de formation qui a pris fin samedi à Thiès à l’attention de leurs membres et de journalistes sur la participation citoyenne et politique des membres de la FSAPH.

Dans toutes les thématiques qui interpellent les citoyens, notamment l’élaboration des politiques de développement, il est important de considérer la contribution des personnes handicapées pour une approche inclusive, a dit Moussa Thiaré, estimant que dans le domaine de l’éducation, la santé, des changements climatiques, il est important que les personnes handicapées puissent être partie prenante pour tout processus de développement engagée par l’Etat.

‘’Si nous souhaitons avoir une société résiliente, il nous faut nécessairement collaborer et rendre plus efficace la coordination de nos actions et la conjugaison de nos efforts du niveau le plus bas au niveau le plus élevé en ne laissant personne en rade’’, a -t –il souligné.

Il a rappelé le principe de la non-discrimination pour permettre l’inclusion des personnes handicapées à travers une bonne politique d’éducation qui prend en compte les besoins spécifiques des enfants, des jeunes et des adultes pour l’apprentissage tout au long de la vie.

D’où la nécessité de permettre aux membres de la fédération d’être informés sur les enjeux de l’heure qui passent par l’éducation de tous sans exclusion, la connaissance, l’information.

Le président de la FSAPH, déficient visuel, Directeur de la Division de la vie universitaire et service à la communauté à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), estime que l’éducation pour tous, quelque soit le handicap, est le premier facteur d’inclusion social.

Pour que les personnes handicapées puissent faire entendre leurs voix dans les politiques et les programmes de développement, il est souhaitable d’accroître leur participation par l’éducation et la formation quel que soit leur handicap, a -t-il relevé.

L’organisation SightSavers accompagne la FSAPH dans un programme dénommée ‘’A Better World’’  (ABW) d’une durée de cinq ans (2023-2027)  pour la formation de ses membres dans l’optique de leur participation politique et citoyennes dans les instances de prise de décisions, a expliqué son directeur de programme Cheikh Seck.

La fédération compte 28 associations nationales et est présente sur l’ensemble du territoire national à travers ses émanations régionales.ADL/OID

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