Tambacounda, 4 jan (APS) – Le secteur de la culture se trouve dans une “bonne dynamique” dans la région de Tambacounda (est) où se déroulent chaque année “42 événements pérennes”, affirme le directeur du centre culturel régional, Gorges Denis Diatta.

“Au niveau de la région, le nombre de manifestations culturelles enregistrées, le taux d’accompagnement et d’achèvement réalisé avec les acteurs depuis trois ans, nous permettent d’affirmer aujourd’hui que la dynamique culturelle est bonne”, a indiqué le directeur du centre culturel régional.

Gorges Denis Diatta s’entretenait avec l’APS, dans le cadre des préparatifs de la délégation de Tambacounda pour la 12e édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac), prévue du 8 au 12 janvier dans la région de Fatick (ouest).

Les éléments sur lesquels se base ce constat “permettent une visibilité de la situation de façon générale de la culture dans la région, mais aussi d’affirmer que la dynamique est bonne, certes, mais que tout travail est perfectible, et considérant ce qui est en train d’être fait, nous pouvons dire que la culture est en bonne voie dans la région”, a-t-il dit.

Gorges Denis Diatta signale que rien que dans la commune de Tambacounda, en 2023, “27 événements culturel majeurs” ont été recensés, sans compter plusieurs autres “initiatives culturelles ponctuelles”, concerts, festivals ou autres, organisés par des particuliers ou des structures officielles.

“Nous avons une région qui a accueilli des artistes de renom, qui ont de grandes qualités, qui viennent échanger, partager avec les artistes et la population de Tambacounda”, a relevé le directeur du centre culturel régional, avant de revenir sur la 31e édition de la Semaine de l’amitié et de la fraternité (SAFRA), tenue du 22 au 28 décembre 2023.

Selon Georges Diatta, “concernant la SAFRA, le bilan est assez mitigé au premier regard, car quand on parle d’événements culturels, on les mesure tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif”.

Sur le plan qualitatif, a-t-il poursuivi, “l’idée qui a prévalu pour la SAFRA est une idée d’intégration sous-régionale des peuples à travers la culture et le sport, si ça s’est pérennisée jusqu’à la 31e édition dans la complémentarité culturelle, il faut s’en féliciter et nous considérons que c’est une continuité culturelle et un gain inestimable”.

“Enfin, au-delà de l’aspect qualitatif, il y a le quantitatif, depuis 31 éditions que la SAFRA est organisée, nous considérons que quand elle se tient quelque part, la SAFRA doit susciter la grande ferveur, créer des retombées sur le plan économique, sur le plan culturel”, a soutenu M. Diatta.

“Dans la forme d’organisation de la SAFRA, il est difficile de quantifier les retombées d’une telle manifestation”, a souligné le directeur du centre régional culturel de Tambacounda, avant d’ajouter que les évaluations de la dernière édition ne sont “pas encore effectives”.

BT/BK/MTN

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