Palmarin, 6 sept (APS) – Des acteurs de l’environnement, sous la tutelle de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), ont exprimé, vendredi leur souhait de faire de la région de Fatick (centre), un territoire agroécologique à l’horizon 2035, a appris l’APS.”Le plaidoyer sera porté pour faire prendre conscience à l’ensemble des acteurs du rôle de l’agroécologie et de la biomasse, afin que Fatick soit un territoire agroécologique à l’horizon 2035″, a expliqué Mame Birame Sène, chargé de coordonner le secrétariat de la Dynamique pour une transition agroécologique locale (DyTAEL) de Fatick.Il intervenait à l’atelier de clôture de cette rencontre organisée à l’initiative de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, (CIRAD) dans le cadre des projets Initiative Agroécologique et MAHDIA (Mêler agroécologie et résilience hydrique pour des systèmes alimentaires durables en Afrique).En conclave dans la région depuis cinq jours, ces acteurs ont mis en place ” un arbre d’analyse systémique” des causes et conséquences des problèmes de salinisation, de biomasse, d’eau productive et d’alimentation pour le département. Ils ont également conçu un idéotype de territoire agroécologique résilient et innovant face aux menaces existentielles qui pèsent sur le département de Fatick, telles que la salinisation, la baisse de fertilité des sols et les changements climatiques.Selon Mame Birame Sène, les producteurs, agriculteurs et acteurs de développement local, entres autres, doivent jouer leur rôle dans leurs différents domaines d’intervention pour identifier et trouver des solutions aux problèmes de Fatick.Prenant part à la rencontre, Modou Dicko Ndiaye, conseiller départemental de Fatick, a pour sa part assuré que l’agroécologie sera intégré dans leur document de planification, notamment dans le programme d’investissement prioritaire.” Le Conseil départemental a un projet de réalisation de 40 digues anti-sel dans le département pour lutter contre l’avancée de la mer. Donc, bien entendu, l’agroécologie va figurer dans nos programmes d’investissement prioritaire pour la protection de l’environnement et la biomasse “, a-t-il souligné.A terme, Initiative Agro-Ecologique a pour objectif de fournir des preuves de la nature transformatrice de l’agroécologie et de sa capacité à susciter une reconfiguration d’ensemble des système agroalimentaires. Pour ce faire, elle compte s’appuyer, a dit Modou Dicko Ndiaye, sur une démarche participative pour développer des plateformes territoriales qui rassemblent les différents acteurs des systèmes alimentaires des territoires d’application : agriculteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs, autorités locales, jusqu’aux consommateurs.SDI/MK/ABB
SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COMMEMORATION-REPORTAGE / Bamboung, une idée des trésors du delta du Saloum – Par Mohamed Tidiane Ndiaye (APS)