De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye BadjiDubaï, 11 déc (APS) – Le Réseau des collectivités territoriales de l’Afrique de l’Ouest pour le développement durable du marché carbone et de la finance climat (RECOD/West Africa) a été mis sur pied à Dubaï, en marge de la 28e Conférence des Nations unies sur le climat, a appris lundi l’APS du maire de la commune de Kafountine (sud), David Diatta.‘’Ce réseau a été mis en place lors d’une assemblée constitutive organisée dimanche, à Dubaï, en présence des membres de six pays d’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il dit. Son bureau est présidé par le maire de Bouaké (Côte-d’Ivoire), tandis que David Diatta en est le vice-président. Ils sont assistés d’un secrétaire exécutif.Au-delà des membres du bureau, quatre commissions ont été mises en place. Entre autres, elles sont dédiées au renforcement de capacités, à la mobilisation des ressources et la recherche de partenariats.‘’Dans le souci de faire connaître cette association, a-t-il indiqué, nous avons identifié des points focaux et nous allons également saisir, de manière officielle, les ministres en charge de l’environnement et des collectivités des pays membres du réseau.’’Il a indiqué que le réseau est élargi à 16 pays d’Afrique de l’Ouest et les adhésions sont ouvertes à toutes les collectivités territoriales de la sous-région.David Diatta a expliqué que la mise en place de ce réseau est partie du constat que les collectivités territoriales, réceptacles de tout le marché carbone, sont timidement impliquées dans le processus de lutte contre les changements climatiques.‘’Partant de constat, nous avons eu cette idée de regrouper les collectivités territoriales de l’Afrique de l’Ouest, d’officialiser ce réseau à la COP 28, pour en faire un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest’’, a-t-il expliqué.Le vice-président du RECOD/West Africa a déploré le fait qu’avec le protocole de Kyoto, l’Afrique n’a pas beaucoup bénéficié du mécanisme de financement du développement durable des projets carbones.Il a indiqué que l’Afrique est seulement à moins de 3% du financement climat, alors que 60% des ressources se trouvent dans ce continent.Il a souligné que l’article 6 de l’Accord de Paris donne aujourd’hui une nouvelle opportunité aux pays africain. ‘’Donc, on ne devrait pas rater ce rendez-vous qu’offre l’Accord de Paris pour capter ces financements verts’’, a-t-il estimé.Pour lui, ce réseau se positionne donc pour permettre aux collectivités territoriales d’Afrique de l’Ouest de bénéficier des possibilités de financement climatique pour le développement durable des territoires.AB/ASG/AKS
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