Louga, 12 juin (APS) – Vingt-deux acteurs économiques de la région de Louga (nord) vont bénéficier de formations spécialisées dans l’agroalimentaire,  a annoncé mercredi, le président de la  Chambre de commerce de Louga, Cheikh Sène.

“Dans le cadre de la phase de mise en œuvre du projet d’appui à la professionnalisation et à la compétitivité des unités économiques dans le domaine de la transformation agroalimentaire, 22 acteurs économiques sont soigneusement sélectionnés pour bénéficier de formations spécialisées”, a-t-il déclaré.

Cheikh Sène s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de lancement de la deuxième phase du projet d’appui à la professionnalisation et à la compétitivité des unités économiques du territoire, spécialisées dans la transformation agroalimentaire.

“En outre, a-t-il ajouté, 99 groupements, principalement composés de femmes déterminées, recevront une formation en transformation des produits céréaliers, valorisation du lait local, et mise en marché des fruits et légumes. 

Dans cette nouvelle phase, il a souligné que “l’accent serait mis sur la consolidation des acquis, avec une attention particulière portée à l’amélioration du plateau technique de la plateforme, et sur la commercialisation, avec la mise en place de deux kiosques répondant aux normes et l’organisation d’une foire économique locale, véritable vitrine du dynamisme entrepreneurial de la région”.

Le président de la Chambre de commerce a précisé que “le coût global de la deuxième phase de ce projet, largement financé par la GIZ, est estimé à 35 millions de francs CFA”.

“Cette initiative, portée par la GIZ dans le cadre du programme ambitieux “Réussir au Sénégal”, constitue un jalon significatif dans l’ascension économique de la région”, a-t-il fait valoir.

Il a rappelé que “la première phase, amorcée en 2022, avait accompagné avec succès 25 unités économiques et plus de 100 femmes opérant dans le secteur”.

“La capitalisation des résultats, marquée par des sessions de formation ciblées et la création d’une plateforme technique mutualisée au sein de la Maison de développement locale, a tracé la voie vers une professionnalisation accrue et une durabilité renforcée”, a-t-il affirmé.

Dans cette dynamique, Cheikh Sène a souligné l’importance de l’intégration d’un laboratoire de pointe pour garantir le respect des normes en matière d’hygiène, de qualité et de préservation environnementale.

De plus, l’élaboration d’un manuel de gestion vise à pérenniser les compétences du personnel et à ancrer l’initiative dans la durabilité, a-t-il ajouté.

Il a également fait part de la réflexion en cours sur la création d’un fonds de financement en partenariat avec la GIZ, visant à compléter les soutiens existants, tels que le fonds d’appui à l’industrialisation et au commerce récemment évoqué par les autorités étatiques.

“Bien que le montant de ce fonds reste à définir, l’engagement des institutions financières, telles que la Banque Atlantique, promet un soutien solide dans la concrétisation de cette ambition”, a-t-il déclaré.

Cheikh Sène a souligné que “le cœur de ce projet réside dans la volonté de stimuler l’emploi des jeunes, une aspiration partagée tant par les acteurs locaux que par les partenaires internationaux”.

Il a insisté sur le fait que dans le cadre du programme ”Réussir au Sénégal”, ”il est impératif que la jeunesse sénégalaise trouve sa place dans le développement économique du pays, une mission à laquelle chacun est résolument engagé”.

DS/ASB/OID

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