Louga, 11 juin (APS) – Le président des foirails de Louga, Samba Ka, a rassuré mardi, les consommateurs quant à la disponibilité des moutons sur les marchés avec des prix abordables à quelques jours de la célébration de la fête de Tabaski.

« Les moutons sont disponibles et ne sont pas chers », a-t-il a confié à l’APS. Il a souligné que « les prix varient entre 50 000 et 500 000 FCFA, ce qui rend les moutons de Tabaski abordables pour une large gamme de budgets ».

Samba Ka a expliqué qu’il est possible de se procurer un bélier à un prix de 50 000 FCFA. Cependant, il a souligné que les moutons élevés pendant deux ans par leurs propriétaires coûtent plus chers.

« Si vous avez 50 000 FCFA et souhaitez acheter un mouton que le propriétaire a élevé pendant deux ans, il est évident que le prix sera plus élevé, car son propriétaire essaiera de le vendre à 150 000 ou 200 000 FCFA », a-t-il précisé.

Selon l’imam Abdou Lahad Ndiaye, « les moutons disponibles sur le marché varient en termes de prix en fonction de leur origine et de leur mode d’élevage.

« Certes, les moutons sont différents. Ceux élevés pendant une année ne peuvent pas être vendus à moins de 150 000 FCFA, mais il y a des moutons apportés par les Maures dont les prix varient entre 60 000 et 150 000 FCFA », a expliqué l’imam.

Le coût de l’élevage justifie les prix

« Un mouton consomme au moins 2 000 FCFA par jour », a rappelé le président des foirails de Louga, ce qui, selon lui, « explique pourquoi certains moutons peuvent être plus chers ».

« C’est normal que les prix soient plus élevés pour les moutons qui ont été bien nourris et soignés pendant une longue période », a-t-il dit.

Une offre abondante sur le marché

Samba Ka a exprimé son optimisme quant à l’approvisionnement du marché. « J’ai espoir que le marché sera très bien approvisionné parce qu’il y a déjà beaucoup de moutons disponibles sur le marché », a-t-il déclaré.

 »Je suis vraiment rassuré lorsque je suis passé par la station Oil Lybia, j’ai vu les Maures venant de Mauritanie apporter beaucoup de moutons », a confirmé l’imam Abdou Lahad Ndiaye.

L’importance de l’intention religieuse

Pour l’imam Ndiaye, l’essentiel est de pratiquer sa religion. « Tout dépend de la poche du client, mais on ne doit pas oublier que l’essentiel est juste d’avoir un mouton à tuer pour pratiquer sa religion. Le prix importe peu, car les actes ne valent que selon les intentions », a-t-il souligné.

« En somme, cette année, les consommateurs sénégalais peuvent s’attendre à trouver des moutons de Tabaski à des prix variés, adaptés à différents budgets, tout en maintenant l’essentiel de la tradition religieuse », a-t-il conclu.

DS/ASB/OID

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