Thiès, 25 avr (APS) – Le Programme national de promotion de la santé oculaire a conçu des guides devant permettre aux enseignants de détecter de façon précoce les troubles de la vision chez les élèves pour qu’ils puissent être pris en charge rapidement par un praticien, a-t-on appris jeudi de son coordonnateur, docteur Mactar Dieng Badiane. 

Les guides en question visent à outiller les enseignants, à travers des formations, afin qu’ils puissent détecter de manière précoce les vices de réfraction chez les élèves pour qu’ils puissent être pris en charge rapidement chez le praticien à travers un programme soutenu par l’organisation Sightsavers, selon M. Badiane.

Cette organisation est engagée dans l’éducation inclusive et le soutien aux déficients visuels, a-t-il précisé dit en marge d’un atelier de planification sur la santé oculaire pour l’année 2024, qui se tient à Thiès.

Le programme de santé oculaire travaille avec la Division du contrôle médical scolaire (DCMS), dirigé par un médecin, et le Bureau de l’inclusion de Sightsavers, dans le cadre du programme dénommé « A Better World ».  Cette initiative vise à « rendre plus accessibles les soins en santé oculaire des élèves à travers les enseignants qui sont ainsi les relais dans les leçons de vie et des relais auprès des familles et de la communauté », a expliqué docteur Badiane.

S’agissant de l’aspect inclusif du programme, le programme de santé oculaire travaille toujours avec les écoles inclusives, mais aussi avec les autres écoles pour disposer de données sur les vices de réfraction ou troubles visuels, une pathologie qui affecte certains élèves.

« Cette pathologie, si elle n’est pas détectée très tôt détectée, peut être facteur d’échec pour de nombreux élèves issus de milieux défavorisés », a indiqué docteur Badiane.

Selon lui, ce constat est pris en compte dans la planification des activités pour l’année 2024 avec le projet « A Better World » sur la santé oculaire, qui se poursuit jusqu’en 2027 dans les régions de Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Kédougou et Ziguinchor.

« Pour les vices de réfraction, nous travaillons à la mise en place d’ateliers optiques dans les écoles et les communautés pour rendre accessibles les lunettes », a signalé docteur Badiane.

« Concernant la santé oculaire au Sénégal, les dernières enquêtes montrent que c’est toujours la cataracte qui occupe la tête du peloton comme cause de cécité au Sénégal avec 1,42% de prévalence de cécité, suivi du trachome, des vices de réfraction ou troubles visuels qui sont corrigés par le port de lunettes », a-t-il renseigné.

Cet atelier de deux jours doit permettre d’identifier les activités du programme pour 2024.

ADL/BK

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