SENEGAL-SANTE
Dakar, 28 juil (APS) – Le directeur de l’hôpital Youssouf Mbargane Diop de Rufisque (ouest), docteur Kalidou Ly, a invité, lundi, les structures sanitaires à organiser des activités de dons de sang afin de pallier les ruptures dans ce domaine.
“C’est à nous d’organiser les populations, de les appeler de temps en temps, de les convier à des activités pareilles, c’est-à-dire les dons de sang, pour qu’il n’y ait pas de rupture au niveau de la banque de transfusion sanguine”, a suggéré le docteur Ly.
Il s’est entretenu avec l’APS, en marge de la célébration du Safar, une activité religieuse organisée en prélude du Grand Magal de Touba.
D’après le directeur de l’hôpital Youssouf Mbargane Diop, cette activité religieuse était aussi un prétexte pour une collecte de sang au profit du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
“Nous n’avons pas de banque de sang. Pour tous nos malades, nos accouchées, nos accidentés qui ont besoin de sang, on part au centre de transfusion pour prendre du sang là-bas”, renseigne-t-il, signalant qu’en août, septembre et octobre, il y a plus d’accouchements, donc plus de besoins en sang.
“C’est la croix et la bannière. Il faut tout le temps insister, persister pour trouver une hypothétique poche de sang”, spécialement pendant cette période, a déploré le médecin, en rappelant que “le don de sang est un acte de haute portée citoyenne qui sauve des vies”.
D’où l’intérêt de s’organiser, selon le docteur Kalidou Ly. “Ce sont les populations qui donnent du sang. Ce sont les populations qui nous permettent d’atteindre les objectifs”, a-t-il rappelé.
Il a invité toutes les infrastructures sanitaires et toutes les organisations sociales à faire pareil, assurant que le Centre national de transfusion sanguine et le centre de référence viendront “toujours répondre à des activités pareilles”.
Dans ce sens, Kalidou Ly a fait part de son “entière satisfaction” après cette journée de collecte de poches de sang.
“C’est rare de dépasser les 80 personnes. Et lorsqu’on est allé au-delà de 100, il n’y avait plus de collations. Donc, on a dû arrêter ce nombre”, a-t-il dit.
“On a eu ce qu’on voulait en termes d’objectifs et en termes de présence humaine. Les gens étaient au rendez-vous et en termes de présence des responsables aussi. Le premier responsable du département, le préfet, a bien voulu magnifier l’événement et être présent. Des guides religieux venus de Touba aussi ont pris part à l’activité”, s’est réjoui le directeur de l’hôpital Youssouf Mbargane Diop.
NSS/HK/BK