Thiès, 26 juin (APS) – Le marché de la région de Thiès est ‘’très bien approvisionné’’ en produits de grande consommation, à l’approche de la fête de Tabaski, même si des produits comme l’oignon et la pomme de terre ont enregistré des hausses de prix inexpliquées, a indiqué lundi, le chef du service régional du commerce Khadim Ndiaye.

‘’Le marché est très bien approvisionné en produits de première nécessité, surtout ceux qui sont les plus prisés pendant cette fête de Tabaski : c’est le cas de l’huile, de l’oignon et de la pomme de terre’’, a dit à l’APS, Khadim Ndiaye.

‘’Concernant l’huile, les stocks sont excédentaires’’, a dit le commissaire des enquêtes économiques principal. Au sujet du format de 20 litres, le plus vendu sur le marché, le stock est de « 23. 636 bidons, soit 472.720 litres, (qui) peuvent couvrir la demande au-delà de la fête », a-t-il assuré.

Pour ce qui est de l’oignon, l’approvisionnement « se porte aussi très bien », avec 300 tonnes, qui pourront  satisfaire« largement » les besoins, a poursuivi Khadim Ndiaye, indiquant qu’il ‘’n’y a pas de crainte par rapport à une éventuelle tension, encore moins de pénurie’’.

S’agissant de la pomme de terre, dont le stock « est moins important », la quantité disponible peut aussi satisfaire la demande pendant la Tabaski. Elle est de 117 tonnes sur toute l’étendue de la région. Selon le responsable, le riz, le sucre et la farine, tout comme le gaz butane ne connaissent pas non plus de difficultés.

A propos des prix, des hausses ont été notées, surtout concernant l’oignon local. Le prix du demi-gros est de 15.000 FCFA le sac, contre 12.500 FCFA, auparavant. ‘’Ce qui est inacceptable et incompréhensible’’, a dit Khadim Ndiaye, selon qui, « aucun élément explicatif ne peut être valable par rapport à ces pratiques spéculatives ».

C’est la raison pour laquelle, a-t-il dit, le ministre du Commerce avait évoqué l’éventualité de la réouverture des frontières pour faire entrer au moins 10.000 tonnes.

Le dernier relevé montre aussi une hausse de 100 francs sur le prix au détail de la pomme de terre, qui ‘’ne s’explique pas’’ non plus, a-t-il fait valoir. Il est vendu à 600 francs le kilo, contre les 500 FCFA fixés,  relevant que ses services sont en train de surveiller « pour qu’il n’y ait pas de pratique spéculative ».

Selon lui, ils appliquent une régulation par les stocks et par les prix, pour éviter tout dysfonctionnement, le niveau d’approvisionnement du marché déterminant les prix.

Les prix pratiqués sur l’huile sont quant à eux « en deçà »  de ceux homologués. Le litre d’huile fixé à 1115 francs se vend à 1100 francs, et le bidon fixé à 23.700 FCFA se vend à 19.500 FCFA.

Pour ce qui est de la qualité des produits, la surveillance est, selon lui, « renforcée » surtout par rapport au contrôle sanitaire des aliments, en cette période d’avant fête dont profitent certains vendeurs pour écouler des produits impropres à la consommation.

La Brigade régionale a saisi 27 bouteilles d’huile d’un litre, 47 paquets de thé grand modèle, 31 pots de Nescafé en poudre, des cannettes et bouteilles de boisson gazeuse, des bouteilles de lait sucré, des couches pour enfants, etc., a-t-il rapporté.

ADI/ASB/OID

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