Des guides d’inspection et de bonnes pratiques d’hygiène en validation pour le contrôle des aliments
Des guides d’inspection et de bonnes pratiques d’hygiène en validation pour le contrôle des aliments

SENEGAL-SOCIETE-ALIMENTATION

Dakar, 27 mai (APS) – L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) apporte son appui aux services de contrôle des aliments du Sénégal dans la conduite de leur mission, en mettant à leur disposition des guides d’inspection et de bonnes pratiques d’hygiène.

Les guides en question prennent en charge toutes les formes de restauration, des gargotes (petite restauration de rue) aux vendeurs ambulants, en passant par les cantines fixes et les étals temporaires.

Les catégories d’aliments prises compte sont les plats cuisinés, les grillades, les boissons chaudes, les jus locaux, à partir d’une démarche adossée au cadre législatif et réglementaire du Sénégal.

“Il s’agit en fait de disposer d’outils qui permettront au service officiel de contrôle de réaliser ses missions régaliennes d’inspection”, a expliqué Mamadou Ndiaye, docteur vétérinaire et consultant en sécurité sanitaire des aliments à la FAO.

L’objectif attendu est de permettre “aux différents acteurs de disposer d’outils pour travailler de sorte que les aliments ne rendent pas malades”, a-t-il ajouté lors d’un atelier de validation des guides d’inspection et de bonnes pratiques d’hygiène.

“Ce qu’il faut savoir, c’est les informations essentielles et des connaissances techniques fournies pour comprendre les enjeux de l’étape concernée et préparer le contrôle dans de bonnes conditions”, a ajouté l’expert de la FAO.

De manière pratique, “les guides serviront aux acteurs de donner des instructions concrètes pour guider l’action de l’agent de contrôle sur le terrain, à savoir les observations à réaliser, points à vérifier, critères de conformité, méthodes à appliquer”, a précisé Mamadou Ndiaye.

“Des données et informations clés à consigner pour chaque contrôle seront données sur la base des résultats, anomalies, mesures prises”, en vue “d’assurer une traçabilité, de constituer un historique des interventions et de faciliter la mise en œuvre et le suivi de mesures correctives en cas de non-conformité”, a poursuivi le vétérinaire.

L’importance économique et sociale de la restauration de rue “ne doit pas occulter les défis sanitaires” que représente ce secteur, a pour sa part souligné le professeur Mamadou Diop, président du Codex alimentarius.

Il a fait observer que l’insuffisance des infrastructures, le manque de formation des acteurs, et parfois l’absence de règles claires en matière de sécurité sanitaire peuvent exposer les consommateurs à des risques réels pour leur santé.

“Le projet que nous portons ensemble ambitionne de renforcer la sécurité sanitaire de l’alimentation de rue, tout en respectant les réalités du terrain et les capacités des acteurs”, a insisté le président du Codex alimentarius, un programme commun de la FAO et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le Codex alimentarius fait référence à un recueil de normes, codes d’usage, directives et autres recommandations relatifs à la production et à la transformation agroalimentaire, en vue d’assurer la sécurité sanitaire des aliments et la protection des consommateurs.

NSS/SKS/BK/SMD

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