SENEGAL-MAGAL-UNIVERSITE-AMBITION
Touba, 12 août (APS) – L’université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba, en tant qu’institution universitaire naissante, mise sur la coopération académique au plan national comme international, en vue d’améliorer la qualité de ses formations, a indiqué son recteur, le professeur Lamine Guèye.
Dans un entretien avec l’APS, il a expliqué que l’établissement d’enseignement supérieur qu’il dirige a noué des partenariats étroits avec plusieurs universités sénégalaises, notamment l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Il a aussi cité l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, l’École polytechnique de Thiès, l’université Alioune Diop de Bambey, l’université Iba Der Thiam de Thiès et l’université Assane Seck de Ziguinchor.
“Dès l’élaboration de nos programmes, ces institutions nous ont apporté un appui précieux, facilitant la mise en place rapide des enseignements et renforçant notre autonomie en matière d’encadrement pédagogique et de recherche”, s’est réjoui le professeur Guèye.
Il a insisté sur les conventions officielles encadrant cette collaboration, la plus récente ayant été signée avec l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
L’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba développe également des relations de coopération avec plusieurs pays arabes comme la République islamique de Mauritanie, a rappelé son recteur, évoquant les relations historiques et intellectuelles liant Cheikh Ahmadou Bamba à des savants mauritaniens durant son séjour dans ce pays.
”Le président de la République islamique de Mauritanie a récemment mis à la disposition du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim trois enseignants-chercheurs de haut niveau, dont deux en sciences islamiques et un affecté au Majalis (l’enseignement arabo-islamique de type traditionnel)”, a précisé professeur Guèye.
Il a aussi cité la Tunisie qui offre son appui. “Nous sommes d’ailleurs en phase de signature d’une convention avec une très grande université tunisienne. Pour le Maroc, les conventions sont déjà signées, et des enseignants marocains viennent dispenser des séminaires de renforcement de capacités ici, dans notre université, depuis deux ans”, a-t-il signalé.
”Pour la Libye aussi, nous avons signé des conventions, et certains doctorants de notre université sont inscrits en Libye. L’Algérie est dans la même dynamique. Vous voyez que la relation est très forte avec les pays arabes”, a souligné professeur Lamine Guèye.
Dans cette perspective, il a fait savoir que les autorités de l’université ont décidé de créer, au niveau du rectorat, une division chargée des relations avec les pays arabes.
“Cette division est dirigée par Dr Sam Bousso, un enseignant-chercheur de très haut niveau”, a-t-il martelé.
Il indique également “de manière tout à fait spontanée, des pays européens se sont également rapprochés de l’UCAK par l’intermédiaire de leurs ambassadeurs”
L’universitaire a ainsi salué la démarche de la France, qui, dit-il, “a décidé d’octroyer des bourses de doctorat en théologie à de jeunes enseignants-chercheurs de l’UCAK”. “Un symbole très fort”, selon le professeur Lamine Guèye.
MS/HK/SMD/BK