SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE
Saint-Louis, 20 mai (APS) – Un colloque international de trois jours sur les relations entre les dynamiques familiales, les migrations et les politiques publiques en Afrique de l’Ouest s’est ouvert mardi à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, en vue de réfléchir sur les transformations notées au sein des familles.
Prévu pour se poursuivre jusqu’à jeudi, cette rencontre se tient sous l’égide de l’Interlaboratoire en sciences sociales sur les sociétés africaines de l’UGB, constitué du Groupe d’étude et de recherche genre, environnement, religion et migration (GERM), du Groupe d’études genre et société (GESTE) et du Laboratoire pour l’étude des urgences, des mécanismes des changements sociaux.
Elle porte sur le thème “Dynamiques familiales, travail, migrations et politiques publiques en Afrique de l’Ouest (DYNAMIF)”.
“Pendant trois jours, nous allons être mobilisés à travers des expertises très différenciées, pour essayer de réfléchir toujours de manière transversale à ces changements sur la problématique de la famille”, a expliqué Sadio Ba Gning, coordonnatrice scientifique du colloque, en marge de l’ouverture de la rencontre.
Selon Mme Gning, directrice du département de sociologie de l’UGB, “il s’agit de se pencher sur les changements notés dans les familles à l’aune de la migration, du travail, de manière à pouvoir formuler des recommandations fortes pour accompagner ces transformations sur le plan scientifique.”
Elle pense notamment aux décideurs qui doivent disposer de “toute cette logistique mais aussi de toutes ces ressources intellectuelles au service des politiques pour qu’ils puissent réfléchir sur des politiques globales, inclusives et durables”.
Sadio Ba Gning signale que ce colloque réunit des sociologues, démographes, juristes, politiques et économistes, ainsi que des spécialistes des sciences de l’information et de la communication.
“Ce qu’il faut comprendre à travers ce thème, c’est l’urgence, mais aussi la nécessité de réfléchir à des politiques globales, inclusives qui prennent en compte les changements intervenus au sein de la cellule familiale du fait de la migration ou du travail”, explique la sociologue.
Selon une note remise à des journalistes, ce colloque dirigé par des experts tels que Agnès Adjamagbo (IRD) et Rosalie Aduayi Diop (UCAD), bénéficie de l’expertise d’universitaires sénégalais, burkinabè, béninois et français, “garantissant une approche plurielle et rigoureuse”.
AMD/BK/ASG