Le Comité du dialogue social du secteur révise son cadre réglementaire pour plus de dynamisme
Le Comité du dialogue social du secteur révise son cadre réglementaire pour plus de dynamisme

SENEGAL-EDUCATION

Thiès, 13 nov (APS) – Le Comité du dialogue social du secteur de l’éducation (CDS/SEF), par la voix de son président, Kassa Diagne, a exprimé, jeudi à Thiès, sa volonté de donner davantage de vigueur au fonctionnement et à la structuration de ses antennes départementales et régionales.

“Nous voulons, dans les cinq ans qui marquent notre mandat, arriver à donner plus de vigueur au fonctionnement, à la structuration des comités de dialogue social au niveau des départements, des régions mais aussi au niveau national”, a dit M. Diagne.

Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture d’un atelier consacré à l’actualisation du cadre réglementaire des comités de dialogue social, qui se tient aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès.

La rencontre prévue pour deux jours est consacrée à la réflexion sur les questions de réglementation et d’organisation des comités de dialogue social.

“Si nous avons une bonne organisation, les rôles et les responsabilités clarifiés, nous pensons pouvoir nous engager à relever les défis attendus au niveau du dialogue social”, a affirmé M. Diagne.

Il souligné qu’à l’issue des deux jours de réflexion, “des ajustements réglementaires précis et un modèle organisationnel” seront proposés, pour être en phase avec les réalités actuelles, après la création de nouvelles inspections d’académie (IA) et inspections de l’éducation et de la formation (IEF).

“En régissant et en actualisant le cadre national, [les cadres] académiques, régionaux et départementaux, nous ne faisons pas une simple mise à jour administrative, nous investissons dans la stabilité et l’efficacité de notre système”, a fait valoir le président du CDS/SEF.

Le Comité du dialogue social du secteur révise son cadre réglementaire pour plus de dynamisme

Le document national que la trentaine de participants sont appelés à actualiser, devra refléter la diversité des points de vue dans le secteur, “dans l’esprit du dialogue social”.

Appelant à bannir les positions partisanes, M. Diagne a invité les experts, parmi lesquels un ancien président du CDS/SEF et un ancien directeur des ressources humaines du ministère de l’Education nationale, à aborder les travaux de groupes “dans un esprit constructif, avec un souci d’objectivité et de l’intérêt supérieur” du secteur.

Ils devront “identifier les goulots d’étranglement, s’il y en a”, tout en veillant à “dépasser les postures anciennes de clivage, de confrontation, pour privilégier l’écoute active, l’anticipation”.

Vu la caractère “assez complexe” du secteur de l’éducation qui est un champ multi-acteurs, impliquant le privé et le public, les acteurs sociaux, dont les syndicats et les organisations de la société civile en plus de l’administration, il estime judicieux de “chercher à avancer dans la cohabitation, la solidarité”.

Dans l’architecture encore de mise, “le privé n’est pas pris en compte”, relève Kassa Diagne, ajoutant que sa prise en compte incombait au ministère du Travail.

“En tant que ministère, pour être dans une cohérence, nous pensons que tout le monde a sa place”, souligne-t-il en martelant que cela ne signifie pas pour autant qu’il faille mettre toutes dispositions règlementaires de côté.

“Il faut de manière réaliste et intelligente, voir comment développer une gouvernance plus inclusive de ce dialogue social de sorte que tous les acteurs puissent s’y retrouver”, a-t-il préconisé.

Le Comité du dialogue social dans le secteur de l’éducation entend faire le tour des régions du pays pour une redynamisation des comités locaux, en tant structures de proximité, selon son président.

Le Comité du dialogue social du secteur révise son cadre réglementaire pour plus de dynamisme

ADI/AKS/BK