Dakar, 9 mars (APS) – Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) s’est inscrit dans une dynamique visant à ajuster sa formation, en prenant en considération les exigences nouvelles du marché du travail, tout en préservant ce qui fait son essence, a indiqué l’un des responsables pédagogiques de cette école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

“Le CESTI est un label de qualité, une école de renommée nationale et internationale. On essaie autant que faire se peut de garder cette qualité”, a d’emblée souligné son directeur des études, Mouminy Camara

Il s’exprimait lors d’un panel organisé par l’amicale des anciens étudiants de cette école, sur le thème “La contribution du CESTI dans la formation en journalisme et le pluralisme médiatique au Sénégal et dans la sous-région”.

Les intervenants ont notamment relevé la qualité de la formation délivrée par le CESTI ainsi que la problématique de l’insertion professionnelle des journalistes.

Devant les mutations intervenues dans les métiers du journalisme, Mouminy Camara a indiqué que l’école de journalisme de l’UCAD cherche à “ajuster sa formation en prenant en considération les exigences du marché du travail”. Il a toutefois insisté sur la nécessité de préserver ce qu’il appelle l’essence de cet établissement d’enseignement à travers une “formation de qualité”.

Issu de la dixième promotion du CESTI, le journaliste à la retraite Ass Madémba Ndiaye a exprimé sa “satisfaction” quant à la qualité de la formation  qu’il a reçue de cette école. “Les étudiants du CESTI sont clairement reconnus pour leur talent. Un manque de talent constitue une erreur professionnelle”, a martelé l’ancien chargé de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar.

 Le “CESTI nous offre un excellent départ. Cela garantit une formation de qualité. Cependant, quelles sont les conséquences de cette formation reçue ? choisissons-nous d’être bon, moyen ou très bon ? Notre cerveau n’est pas encore âgé. Il reste encore de la place pour de nombreuses choses à apprendre”,  a pour sa part estimé Courani Diarra, une diplômée du CESTI, invitant ses jeunes confrères et consœurs à ne pas “se limiter au diplôme délivré”, surtout avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

En réponse à une question des étudiants relativement à la difficile insertion professionnelle, le représentant du ministère de la Communication, Mamadou Kanouté, a relevé un paradoxe avec “le nombre impressionnant d’entreprises de presse au Sénégal”. Il a toutefois indiqué que certains de ces organes “n’existent que de nom”.

ALT/SMD/ASG

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