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Kaolack, 14 oct (APS) – L’état de la voirie et l’assainissement sont les deux problèmes majeurs auxquels la commune de Kaolack demeure confrontée, a déclaré Serigne Mboup, maire de cette ville.
“Le bilan immatériel à mi-parcours de notre programme de développement à l’horizon 2030 est satisfaisant […]”, notamment dans les domaines de l’hygiène et de la propreté, mais aussi de l’éclairage public, a-t-il déclaré.
Il reste que “nous faisons face à deux difficultés majeures, à savoir la voirie et l’assainissement, avec les inondations. Des secteurs qui ne sont pas de notre compétence”, a-t-il souligné.
”L’urgence, c’est d’œuvrer à mettre un terme aux problèmes d’inondations”, a dit Serigne Mboup, lundi, en marge d’un petit-déjeuner de presse consacré au bilan à mi-parcours de son magistère.
L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a mené une étude révélant qu’avec 84 milliards de francs CFA, on peut mettre Kaolack hors inondation, a-t-il dit.
M. Mboup a rappelé toutefois qu’en tant qu’élu territorial, il se doit de travailler aux côtés de l’Etat du Sénégal pour “l’intérêt des populations” de la ville de Kaolack.
Selon lui, un maire “ne peut pas dire que telle ou telle autre chose n’est pas de sa compétence, même si l’Etat a transféré des compétences aux collectivités territoriales”.
Il signale que la plus grande partie du budget de Kaolack, arrêté à huit milliards de francs CFA, est dédiée au fonctionnement, ajoutant que “ces dernières années, il n’y a aucun exercice durant lequel on a exécuté deux milliards de francs CFA”.
Serigne Mboup a appelé les populations de Kaolack à s’acquitter davantage des taxes municipales dont le non-paiement, dit-il, impacte négativement sur le budget de la commune.
Il a assuré que pour le retour du chemin de fer à Kaolack, 50 milliards de francs CFA sont “suffisants”, la réhabilitation du port ne devant mobiliser, à ses yeux, que 90 milliards de francs CFA.
La réalisation du port sec de Mbadakhoune va nécessiter un investissement de 30 milliards de francs CFA, contre 10 milliards de francs CFA pour l’érection d’un hôpital polyclinique, a-t-il ajouté.
“Il nous faut avoir une zone économique spéciale pour 19 milliards de francs CFA, avec des centres commerciaux, la modernisation des marchés pour une enveloppe de 100 milliards de francs CFA ainsi que la création d’une nouvelle ville avec un investissement de 600 milliards de francs CFA”, a préconisé M. Mboup.
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