SENEGAL-ENVIRONNEMENT
Dakar, 7 juil (APS) – Le Sénégal a entamé le processus de révision et de formulation de sa troisième génération de contribution déterminée au niveau national (CDN) 3.0, dans l’optique d’intégrer de nouvelles stratégies visant notamment l’accroissement des investissements du pays dans les énergies renouvelables, a-t-on appris lundi du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
“Ce processus nous permettra d’intégrer de nouvelles stratégies, notamment l’accroissement de nos investissements dans les énergies renouvelables, la promotion de l’agriculture adaptée, la gestion durable de nos forêts, la gestion de nos ressources en eau, des zones côtières, de la santé, des inondations”, a-t-il déclaré.
Il présidait ce lundi un atelier national de lancement du processus de révision et de formulation de la troisième génération de Contribution déterminée au niveau national du Sénégal.
Les contributions déterminées au niveau national, ou CDN, sont des plans nationaux d’action climatique élaborés par chaque pays dans le cadre de l’Accord de Paris. La CDN d’un pays décrit comment il prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à atteindre l’objectif mondial de limiter la hausse des températures à 1,5 °C et s’adapter aux impacts des changements climatiques.
Selon le ministre de l’Environnement, le développement de la CDN de troisième génération du Sénégal s’inscrit dans “une démarche de responsabilité, de transparence et d’engagement renouvelée pour une transition écologique juste et équitable”.
“Notre première CDN, déclinant des engagements ambitieux de 7% à 29%, a été un premier pas vers l’engagement mondial”, a-t-il dit, ajoutant que “la dynamique climatique exige des ajustements et des efforts à toutes les échelles”.
“Construire notre résilience climatique n’est que gagnant-gagnant pour notre économie, nos populations et nos écosystèmes”, a soutenu le ministre en charge de l’Environnement et de la Transition écologique.
Pour ce faire, “il sera crucial d’établir des fondements solides sur les systèmes nationaux sensibles et à fort potentiel économique”.
Dans cette optique, dit-il, les économies telles que celle du Sénégal sont appelées à développer “des stratégies et des technologies plus résilientes”, en plus du fait que la coopération internationale “ne sera pas en reste, afin de mettre à disposition et de partager les connaissances, les technologies et les ressources y afférentes”.
“Le défi climatique est global, mais la réponse doit être ancrée localement. Nous sommes persuadés que le Sénégal joue un rôle moteur dans l’Afrique de l’Ouest et la lutte contre le changement climatique et qu’on sait fermement que c’est ensemble, dans cet esprit de responsabilité partagée mais différenciée, que nous pouvons relever ce défi global”, a de son côté relevé l’ambassadrice de Belgique au Sénégal, Hélène Bock, affirmant que le Sénégal montre la voie dans ce domaine.
NSS/BK/ASG

