SENEGAL-AGRICULTURE
Keur Mboucki (Kaffrine), 28 oct (APS) – Des centaines de femmes membres de plus de 50 groupements d’intérêt économique (GIE) de Keur Mboucki, une commune située dans la région de Kaffrine (centre), ont été initiées à l’agroécologie et à l’utilisation des engrais organiques.
La formation leur a été dispensée par le Projet d’autonomisation et de financement vert des femmes (PAFIV). Le PAVIF est financé par l’Agence belge de coopération internationale et mis en œuvre par Caritas Kaolack, l’organisation non gouvernementale Eclosio, l’université du Sine-Saloum El Hadji-Ibrahima-Niass et d’autres partenaires.
‘’Nous exploitons 27 champs-écoles dans la zone d’intervention du PAFIV [pour] inciter les femmes à pratiquer l’agroécologie et à utiliser les engrais organiques’’, a expliqué Marie Claver Ndébane Ngom, une spécialiste de l’agroécologie employée par Caritas Kaolack et cheffe de mission du projet.
Le Projet d’autonomisation et de financement vert des femmes a organisé une visite du champ-école de Ndiayène Waly, un village de la commune de Keur Mboucki.
Des représentants des GIE de femmes assurant l’exploitation des champs-écoles des communes de Diamal, Touba Mbella et Mbar ont pris part à la visite, en présence de Birane Sène, un représentant du chef du service départemental du développement rural de Birkilane.

Selon Mme Ngom, les champs-écoles sont des espaces d’échange d’expériences et de connaissances.
Les femmes y apprennent à utiliser des biofertilisants manufacturés ou fabriqués localement, en guise d’alternative aux engrais chimiques de synthèse.
À Ndiayène Waly, les champs-écoles s’étendent sur près de deux hectares. Ils sont exploités avec du fumier, de l’urée liquide organique et des engrais organiques, qui sont jugés propices à la réduction de l’impact des changements climatiques sur l’agriculture.
Selon Marie Claver Ndébane Ngom, les rendements de l’exploitation des champs-écoles sont encourageants. Elle dit avoir constaté un bon développement des cultures et une maturité avancée des cultures.
Les femmes impliquées dans l’exploitation des champs-écoles et bénéficiaires de la formation disent être satisfaits de l’encadrement de Caritas Kaolack et de ses partenaires. La formation dont elles ont bénéficié a beaucoup contribué à l’amélioration de leurs conditions de vie et au renforcement de leur autonomisation économique, selon elles.
CTS/ADE/HB/HK/ESF

