Kédougou, 14 aout (APS) – Le service de la chirurgie pédiatrique du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) accueille en moyenne “plus de 100” patients par mois, pour des consultations relevant de diverses pathologies, a-t-on appris de son responsable, le docteur Nankouma Konaté.Le docteur Konaté a indiqué, dans un entretien avec l’APS, qu’il s’agit surtout de pathologies nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence, comme des cas de pathologies traumatiques.“Il y a aussi quelques malades qu’on reçoit parfois sur avis du service d’urgence de l’hôpital”, a-t-il dit, soulignant que les enfants de 0 à 15 ans, par exemple, sont les plus touchés par les pathologies hémorroïdaires.Il rappelle que les enfants, surtout les nouveau-nés, sont la catégorie de patients bénéficiant le plus des services de chirurgie pédiatrique.“Nous avons essentiellement les malformations chez les nouveau-nés, à savoir les pathologies de la paroi abdominale, comme les hernies ombilicales et les hydrocèles. Nous avons aussi les urgences chirurgicales qui sont très courantes pour tous les enfants traumatologiques”, liées à “des fractures et des brulures par accident”, a-t-il expliqué.Le chirurgien pédiatrique de l’hôpital Amath Dansokho souhaite avoir à disposition des techniciens “très qualifiés” pour l’aider dans ses tâches quotidiennes, en vue d’améliorer le programme opératoire et bien organiser les visites anesthésiques.“Ça sera beaucoup plus facile de prendre en charge les malades si on est accompagné, même de deux personnes, pour suivre les malades et vérifier les ordonnances, les pansements […]” au cours des différentes étapes de l’intervention chirurgicale, a-t-il dit. Le médecin cardiologue Serigne Mbacké Cissé note de son côté que son service accueille en moyenne “une cohorte de 60 patients” par mois pour des problèmes cardiaques.Le service cardiologie “a démarré un peu après l’ouverture [de l’hôpital régional Amath Dansokho], et depuis lors, nous avons démarré les consultations et les explorations en cardiologie, c’est-à-dire l’électro-cardiogramme, l’échographie (…) cardiaque et d’autres explorations”, a confié Serigne Mbacké Cissé.Plus généralement, note le médecin cardiologue, de nombreux patients souffrant de problèmes cardiaques sont pris en charge au sein de ce service, alors qu’ils avaient été préalablement admis dans d’autres services.Les malades généralement admis aux urgences “viennent dans un état complexe”, alors que leur mal est “assez avancé”, parce qu’ils ne viennent se consulter à l’hôpital que tardivement, dit-il.Le cardiologue précise que ces malades souffrent la plupart du temps d’hypertension artérielle, de diabète et des complications qui vont avec.“Il y a aussi les maladies de l’enfant qu’on retrouve toujours, à savoir les valvulopathies, les rhumatismes et les douleurs thoraciques. Dans ces cas de figure, ces patients ont besoin d’une exploration pour éliminer une cause cardiaque”, a-t-il souligné.Aussi le cardiologue invite-t-il les populations de Kédougou à privilégier le recours aux services sanitaires pour lutter contre l’hypertension artérielle qui, dit-il, occasionne “beaucoup de morts subites”.Le docteur Cissé insiste par ailleurs sur le respecte des rendez-vous médicaux, pour que les patients puissent se faire suivre normalement par un spécialiste.PID/BK/ASG
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