Présidence FSF : Me Moustapha Kamara, le candidat du football inclusif
Présidence FSF : Me Moustapha Kamara, le candidat du football inclusif

SENEGAL-FOOTBALL-PROFIL

Dakar, 7 juil (APS) – L’avocat sénégalais et professeur en droit du sport, Moustapha Kamara, brigue la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour instaurer une gouvernance plus rigoureuse, transparente et inclusive.

Basé en France, le natif de Tambacounda (est) et président du Coton Sport de la même ville (National 1) est le premier à avoir déclaré sa candidature pour diriger la FSF à l’issue de l’Assemblée générale élective prévue le 2 août prochain.

Titulaire d’un MBA en Management sportif, Me Kamara est un habitué des stades sénégalais et des plateaux de télévisions depuis une dizaine d’années lors de ces passages au Sénégal.

Il ambitionne de faire du Sénégal un des piliers de la diplomatie sportive en Afrique, mais aussi une plateforme sportive à l’image du Maroc par le biais des infrastructures.

L’avocat conseiller auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) et de plusieurs sportifs sénégalais, africains et d’institutions sportives veut mettre son expertise et son réseau au profit du football sénégalais.

‘’Ma candidature n’est pas une de plus. C’est une réflexion qui date de longtemps. Et je ne me présente pas pour avoir un poste, sinon je serai à la FIFA, à la Confédération africaine de football (CAF) ou dans d’autres fédérations où j’ai des amis qui occupent les plus hautes fonctions. Pour moi, c’est un programme bâti à travers des rencontres au plan international et national. C’est à partir de là que j’ai bâti un programme et j’ai une vision pour cette fédération’’, a expliqué Me Kamara dans une interview avec le quotidien Le Soleil.

Avec son slogan, ‘’Le football pour tous’’, le juriste et spécialiste du droit sportif prône un ‘’football inclusif’’.

Le président du Coton Sport de Tambacounda dit vouloir ‘’transformer’’ les victoires sportives en croissance économique.

”Aujourd’hui, si vous prenez la sélection nationale, les clubs locaux, les dirigeants, les joueurs, il n’y a personne qui s’en sort sur le plan financier. Pour inverser la donne, il faut une transformation, une croissance économique de ces clubs. Et, nous savons exactement comment le faire, avec qui le faire, et cela va bénéficier non seulement au football local, mais aussi aux acteurs, parce que dans mon programme, il n’y a aucun acteur qui est laissé de côté. Il faudra structurer, former, développer, encourager et mettre en place des labels. Pour moi, c’est ce qu’il y a lieu de faire’’, soutient l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sport.

En attendant l’élection du 2 août, Me Kamara doit batailler ferme face à six autres candidats pour faire adopter sa vision par les acteurs du football sénégalais.

BHC/OID/FKS/ABB