SENEGAL-UE-COOPERATION
Dakar, 2 déc (APS) – L’agence belge de coopération internationale, Enabel, a réaffirmé, mardi, son engagement à accompagner une dynamique commerciale “viable et juste” de la filière maïs au Sénégal, dans laquelle s’inscrivent les acteurs publics et privés.
“Les acteurs public et privé ont démontré qu’il est possible de construire ensemble une dynamique commerciale viable autour du maïs local”, a notamment déclaré Abou El Mahassine Fassi-Fihri, le directeur pays d’ENABEL.
Il s’exprimait au cours la cérémonie de signature de protocoles de commercialisation du maïs au Sénégal, entre producteurs et industriels locaux et leurs partenaires, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne.
La présidente de l’inter-profession maïs du Sénégal (IPROMAS), Gnima Diakité, le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés (ARM), Babacar Sembène, et le représentant du Fonds de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) ont également pris part à la rencontre.
La rencontre s’inscrit dans le cadre global du renforcement de la productivité des cultures vivrières, en vue de promouvoir une agriculture plus productive, résiliente et inclusive, répondant aux défis de la souveraineté alimentaire et du développement rural, selon les acteurs concernés.
“Aujourd’hui, la signature de ces accords cadres vient officialiser cette démarche collective tournée vers la durabilité de la filière”, a fait savoir le responsable d’ENABEL-Sénégal, saluant le “rôle moteur” de l’ARM dans la facilitation, celui d’intermédiation du FNDASP et “l’esprit collaboratif, responsable et patriotique” des producteurs et des industriels.
Le directeur pays d’ENABEL a en outre réaffirmé l’engagement, la détermination et l’enthousiasme, aux côtés de l’Etat sénégalais, de l’Union européenne et de la Belgique, dans le cadre de la stratégie européenne “Global Gateway”, pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire.
Ces ententes font suite à la signature, en juillet 2025, de la charte des filières justes par les industriels et les représentants des producteurs, sous l’égide du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Dans son intervention, le ministre Mabouba Diagne s’est réjoui de la concrétisation d’un “acte fondateur”, un “acte de confiance et de responsabilité”, qui projette la nation sénégalaise vers un modèle agricole “plus sain, plus structuré”.
ABB/BK

