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Kédougou, 17 oct (APS) – La septième édition du Festival des minorités ethniques a démarré vendredi par une parade des communautés concernées dans la vile de Kédougou (sud-est), a constaté l’APS.
Cette parade est le premier acte de ce festival qui met à l’honneur la richesse des cultures bedik, bassari, djallonké et koniagui.
Prévu pour se poursuivre jusqu’au 19 octobre, il vise à célébrer la diversité culturelle à travers des spectacles, des expositions, des conférences et ”des moments de partage ouverts aux publics national et international”, selon les organisateurs.
Les participants à cette parade sont partis du rond-point principal de la ville de Kédougou, lieu de convergence de toutes les communautés qui prennent part au festival.
Reparties en petits groupes, les différentes troupes ont rivalisé de talent pour démonter la richesse du patrimoine culturel des communautés qu’elles représentent et dont les secrets sont jalousement conservés.
Des chants, des pas de danses et des applaudissements ont accompagné, durant tout le trajet, le rythme des tam-tams, les vibrations des guitares et l’écho des calebasses.

Une belle animation qui a créé une grande affluence au rond-point situé non loin du siège de la mairie de Kédougou, suscitant l’intérêt de passants et de curieux dont certains ont tenu à immortaliser cette démonstration de diversité culturelle.
“C’est une parade de toutes les communautés bedik, bassari, djallonké et koniagui qui vont défiler dans la ville de Kédougou et se regrouper au rond-point avant de terminer cette procession au terrain Diadié Ba, face à l’auberge Thomas Sankara”, a déclaré Thomas Mané, président de l’Association des minorités ethniques (AME) de Kédougou.
Il s’entretenait avec des journalistes, en marge de cette parade culturelle unique en son genre, qui offre au public l’opportunité d’apprécier un spectacle combinant danses, chansons rythmées et toutes sortes de prestations culturelles.

Selon Thomas Mané, les danses exécutées sont emblématiques de la culture et du mode de vie des communautés concernées.
“Ils sont tous dans des accoutrements traditionnels et exécutent des pas de danses du pays bassari en montrant des facettes culturelles différentes, parce que nous avons les peuls, les koniagui, les bedik, les bassari et les djallonké”, détaille-t-il.
Il a annoncé des défilés et des descriptions dans l’après-midi lors de la cérémonie officielle de lancement de la septième édition du Festival des minorités ethniques, axée sur le thème “La culture sans frontière, vecteur de cohésion sociale”.

PID/ABD/BK/ASB

