Dakar, 28 mai (APS) – Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT), réitérant sa condamnation de “la politique génocidaire” israélienne dans les territoires palestiniens, se félicite de la décision de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège de reconnaître l’État de Palestine.

Dans une résolution de son comité central, le PIT ‘’réitère sa condamnation de la politique génocidaire de l’État d’Israël comme seule réponse à la revendication légitime d’un État palestinien souverain et ceci en dépit de décennies de souffrances, de sang et de larmes’’.

Le comité central du PIT ‘’se félicite du reste que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège se soient décidés, à partir du 28 mai 2024, de se joindre à la longue liste des nations reconnaissant l’État de Palestine”.

Dans le même ordre d’idées, le PIT ‘’se félicite des initiatives de l’État sud-africain ayant abouti à une ordonnance de la Cour Pénale Internationale à l’endroit de l’État d’Israël, le sommant d’arrêter ses exactions contre le peuple de Palestine’’.

De la même manière, il estime que la décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de demander aux juges de cette juridiction d’émettre un mandat d’arrêt contre des dirigeants israéliens, dont le Premier Ministre Benyamin Netanyahou, ‘’est à prendre en compte pour tout ce qu’elle représente sur les plans symbolique et politique’’.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé le  lundi 20 mai 2024 qu’un mandat d’arrêt soit émis à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et du ministre de la Défense Yoav Gallant, pour leur responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire palestinien de Gaza à partir du 8 octobre 2023.

Dans un communiqué, le procureur de la CPI, qui siège à La Haye, aux Pays Bas, estime que sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par son bureau, le Premier ministre israélien et le ministre de la Défense de l’Etat d’Israël, portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire de l’Etat de Palestine à partir du 8 octobre 2023.

Il s’agit de développements liés à des suites judiciaires sur lesquelles bon nombre d’observateurs s’étaient accordés plus de sept mois après le déclenchement de l’opération militaire israélienne en riposte à une attaque meurtrière du mouvement palestinien le Hamas sur le sol israélien.

Près de 40.000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans la bande de Gaza soumise à des bombardements, raids de l’armée israélienne, sur fond de combats avec des combattants du mouvement palestinien.

Huit mois après le début de l’intervention militaire israélienne, la quasi-totalité des infrastructures hospitalières et d’autres, essentielles à la survie des populations sur place, ont été détruites dans l’enclave palestinienne.

Le procureur de la CPI a également demandé des mandats d’arrêt contre des dirigeants du Hamas, Ismail Haniyeh, Yahia Sinwar et Mohammed Deif, qui se trouveraient tous deux à Gaza, alors qu’Israël tente de les traquer.

Le premier, chef politique du Hamas, est basé au Qatar, les deux autres étant des chefs militaires du mouvement de résistance palestinien.

BK/AKS/ADL

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