SENEGAL-SOCIETE
Kaolack, 2 août (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a réaffirmé la volonté de son département d’impliquer les chefs religieux dans des programmes et projets de son département dont ceux portant sur l’équité sociale et territoriale.
“Nous avons réitéré notre volonté d’impliquer les chefs religieux dans beaucoup de nos programmes et projets, parce que l’équité sociale et territoriale fait partie de nos missions”, a-t-elle déclaré à l’issue d’une visite de courtoisie qu’elle a rendu mardi aux khalifes de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, et de Léona Niassène, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Niass, en prélude du Mawlid.
La cohésion sociale “veut aussi dire équilibre, stabilité et équité”, a-t-elle souligné en référence au thème de l’édition 2025 du Mawlid, manifestation religieuse annuelle commémorant la naissance du prophète Mohammed (PSL).
“Nous sommes venus pour d’abord faire notre Ziara et, en plus, apporter l’assistance du ministère de la Famille et des Solidarités pour une bonne organisation du Mawlid. C’est une mission que nous sommes venus remplir avec beaucoup de satisfaction et de fierté”, a-t-elle déclaré.
Mme Dièye estime que son déplacement à Kaolack est une manière de manifester ”la solidarité nationale” à l’endroit des khalifes de Médina Baye et Léona Niassène.
La ministre de la Famille et des Solidarités veut que “toute la population sénégalaise se sente impliquée et assistée” de la même manière.
Elle a déclaré avoir reçu du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, des “instructions persistantes” concernant l’amélioration des conditions de vie des élèves des écoles coraniques.
Mais “on ne peut rien faire sans l’implication des chefs religieux”, a-t-elle reconnu au sortir de sa rencontre avec Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass à Médina Baye.
Outre l’amélioration des conditions de vie des pensionnaires des écoles coraniques, Maïmouna Dièye a signalé que le processus de cartographie des écoles coraniques du Sénégal est en cours.
“C’est une instruction du président de la République qui nous demandé de lui présenter les résultats de cette cartographie dans des délais pour qu’on sache combien de +daaras+ il y a aussi Sénégal, où sont-ils localisés, avec une bonne identification, pour permettre à l’Etat de jouer son rôle mais aussi d’avoir les moyens de sa politique et de pouvoir aider les écoles coraniques”, a-t-elle conclu.
ADE/BK
