SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES
Dakar, 3 nov (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a présenté lundi, à Dakar, les grands axes de sa Lettre de politique sectorielle dont l’ambition est de faire de l’environnement “un levier de croissance fondée sur des modes de production et de consommation durables”.
“Notre désir de disposer d’une Lettre de politique sectorielle consensuelle, réaliste et bien orientée sur les problèmes de l’heure, nous a conduit résolument à élargir la participation à tous les partenaires clés qui interagissent quotidiennement avec l’environnement au sens large”, a déclaré Fodé Fall, secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Il intervenait au cours d’un atelier de validation de ce document, une rencontre qui a servi de cadre d’échange et de partage pour décliner les priorités du secteur pour les cinq prochaines années, en présence de l’ensemble des acteurs concernés.
Fodé Fall a rappelé que le ministère de l’Environnement avait procédé, il y a un an, au lancement du processus d’actualisation de sa Lettre de politique sectorielle.
Le nouveau texte soumis à la validation des acteurs ambitionne de faire de de l’environnement “un levier de croissance fondée sur des modes de production et de consommation durables”.
L’objectif poursuivi est “d’apporter des réponses pratiques aux enjeux environnementaux qui interpellent l’humanité toute entière et la nation sénégalaise en particulier”, a-t-il expliqué.
Le Sénégal demeure “attaché” à la vision mondiale et est “plus que jamais déterminé à internaliser” les objectifs du développement durable dans ses politiques et stratégies nationales, a-t-il assuré.
Les principales articulations de la nouvelle Lettre de politique sectorielle concernent la qualité du capital humain, l’équité sociale, l’aménagement et le développement durables.
La mise en œuvre de ces différents axes devrait se traduire par l’amélioration des services d’assainissement, la construction de villes durables (vertes, résilientes et intelligentes), la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques et la gestion intégrée de l’environnement marin et côtier.
La gestion durable des terres et la préservation de l’environnement, le renforcement du mix énergétique, l’amélioration de la base productive et l’adoption des pratiques de consommation durables font aussi partie des résultats attendus.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, cet atelier de validation constitue “une étape cruciale” marquant “l’esprit d’ouverture” du département en charge du secteur envers tous les acteurs concernés.
De même témoigne-t-il de “l’affermissement de [la] vision collaborative” du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, fait valoir son secrétaire général.

“Ce document stratégique du secteur offre aux partenaires techniques actifs dans le secteur de l’environnement de mettre en place des mesures susceptibles d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la coopération”, a souligné Fatou Diaw Guène, cheffe de l’Unité environnemental du Bureau du programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Prenant la parole au nom des partenaires techniques et financiers, elle a assuré de la volonté de leur volonté d’accompagner le ministère de l’Environnement dans la mise en œuvre de la politique environnementale, afin de contribuer de manière durable à la mise en œuvre de la “Vision Sénégal 2050”, le nouveau cadre d’exécution des politiques publiques au Sénégal.

MFD/BK

