Dakar, 12 juin (APS) – Dakar abrite, à partir de mardi, une conférence axée sur le thème “S’attaquer aux Flux Financiers Illicites et à la Récupération des Avoirs dans l’Industrie Extractive”, annonce un communiqué.

Cette rencontre est organisée par le Groupe de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur les flux financiers illicites (HLP-UA sur FFI) et le Groupe de travail sur la position commune africaine en matière de récupération d’Actifs (CAPAR). Ce groupe est composé de l’Union africaine, de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), du Forum civil, de l’Union panafricaine des avocats (UPA) et de TrustAfrica.

Elle se tient en marge de la Conférence mondiale de 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), qui se tient du 13 au 14 juin à Dakar.

Bien que les pays africains soient majoritaires parmi les cinquante-sept États membres de l’ITIE, c’est la première fois que cette conférence mondiale se tient en Afrique.

Elle rassemblera des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et des médias. Son objectif est de “favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales”

Selon le communiqué, la réunion vise à rappeler le rôle de l’ITIE dans la promotion d’une gestion responsable et transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales et à identifier des stratégies efficaces pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays victimes.

Il sera question pendant ces deux jours d’échanger, ”d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale, ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption”.

Les participants discuteront de la CAPAR, de la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité plus accrue, de réglementations plus strictes et d’une coopération internationale renforcée dans l’industrie extractive. Ils aussi vont aborder l’impact des flux financiers illicites et de la corruption.

Les participants à cette rencontre réfléchiront également à la meilleure façon d’impliquer les autorités nationales, le pouvoir judiciaire et les citoyens pour tenir les acteurs complices responsables.

Le communiqué rappelle que la CAPAR est un instrument de plaidoyer politique  visant à aider les Etats membres de l’Union africaine à retrouver, identifier, rapatrier et gérer efficacement et de manière respectueuse les avoirs, y compris les biens du patrimoine culturel.

AFD/OID/ASG

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