Cinquante-huit communes de la bande salée seront desservies par le projet de grand transfert d’eau (OFOR)
Cinquante-huit communes de la bande salée seront desservies par le projet de grand transfert d’eau (OFOR)

SENEGAL-SOCIETE-HYDRAULIQUE

Louga, 11 sept (APS) – Le Grand projet de transfert d’eau depuis le lac de Guiers, actuellement en cours d’étude, va desservir les cinquante-huit communes de la bande salée, situées dans les régions de Louga, Diourbel et Thiès, a indiqué le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Serigne Mbacké Dieng.

“Le nouveau projet de grand transfert d’eau permettra d’apporter de l’eau douce aux 58 communes de la bande salée, situées dans les régions de Louga, Diourbel et Thiès”, a-t-il déclaré.

Serigne Mbacké Dieng s’adressait à des journalistes, mercredi, à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré au secteur de l’hydraulique rurale dans la région de Louga.

Des élus locaux et autorités administratives ont pris part à ce CRD présidé par la gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

Selon le DG de l’Office des forages ruraux, ce projet “traduit les nouvelles orientations des autorités, qui veulent corriger les déséquilibres d’investissement et garantir un aménagement équilibré du territoire”.

Cinquante-huit communes de la bande salée seront desservies par le projet de grand transfert d'eau (OFOR)

Il a rappelé que plusieurs communes traversées par les conduites de transfert en provenance du lac de Guiers n’étaient pas raccordées au réseau, “malgré leurs besoins en eau potable, et consommaient jusqu’ici des eaux saumâtres”.

“Le nouveau projet en cours d’étude permettra d’apporter de l’eau douce à ces localités”, a assuré M. Dieng.

Il a souligné que “les nouvelles orientations du gouvernement visent à corriger les déséquilibres d’investissement notés depuis plusieurs décennies et à garantir un aménagement équilibré du territoire, conformément aux instructions données lors du Conseil interministériel sur l’hydraulique tenu en août 2024”.

Le directeur de l’OFOR a par ailleurs relevé “la vétusté d’une partie des infrastructures, dont un tiers a plus de quarante ans d’existence, avec un faible rendement des réseaux oscillant entre 30 et 60 %”.

Il considère que “ces contraintes limitaient l’accès à une eau de qualité et accentuaient les risques de défaillance”.

Il a salué “les améliorations constatées dans les communes ayant confié l’exploitation de leurs ouvrages à la Société des exploitations des ouvrages d’hydraulique rurale” (SDER), tout en invitant “les collectivités qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre cette dynamique de professionnalisation pour assurer un meilleur service public de l’eau”.

DS/BK