Bakel, 8 mai (APS) – Un atelier de partage d’informations et de plaidoyer en faveur de la pérennisation du financement des cantines scolaires du département de Bakel a été clôturé mercredi, a constaté l’APS.A l’initiative du Groupe de recherche et de réalisation pour le développement (Grdr) et l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Afrique), la rencontre a servi de cadre de réflexion sur des plans d’actions ciblés pour la mise en œuvre du deuxième programme dénommé +Niamdé+’’.Un programme qui accompagne des cantines scolaires dans neuf départements du Sénégal, dont celui de Bakel.‘‘Il y a neuf écoles qui sont concernées dans le département (Bakel, Moudéry, Gabou, Ballou). L’idée est de l’ étendre dans les autres communes’’, a expliqué Assane Dione, le coordonnateur du GRDR Bakel/Matam.Il n’a pas manqué de rappelé qu’avec le financement de la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, le nombre de plats sera augmenté dans les écoles concernées pour un objectif d’au moins quatre plats par semaine dans chacune des neufs écoles.‘‘Ce programme a un budget de 1.400.000 euros (près d’un milliard de franc Cfa) pris en charge à hauteur de 68 % par l’Agence française de développement (AFD) et un gap de plus de 400 000 euros à chercher chez d’autres potentiels bailleurs’’, a expliqué Assane Dione.Pour la chargée de programme à CICODEV Afrique, Khady Thiané Ndoye l’apport de son ONG consiste à recueillir les avis des acteurs confrontés aux défis et aux contraintes des cantines.‘‘On attend que les acteurs puissent réfléchir sur des plans d’actions ciblés en identifiant d’autres niches de financement pour la pérennisation des cantines(…) on est en train de dérouler au niveau national pour avoir une loi et un financement pérenne des cantines scolaires’’ a-t-elle dit.‘‘Grâce au programme Niamdé piloté par le Grdr et Cicodev depuis 2020, nous nous rendons compte qu’il y’a eu une mobilisation accrue de la communauté envers l’école. Une augmentation du taux de scolarisation, une bonne concentration des élèves. Dans ses écoles actuellement il y’a moins d’abandon moins de redoublement’’ a fait savoir Amadou Diouldé Diallo, secrétaire général de l’IEF de Bakel.Maire de la commune de Ballou et vice-président de l’association des maires du Sénégal (AMS), Cheikhna Camara a magnifié ce ”projet pertinent qui a fait ses preuves dans la zone”.Il a invité les collectivités territoriales à réfléchir à des mécanismes de financement pour pouvoir accentuer, améliorer les conditions des enfants scolarisés.Les autorités territoriales, le secrétaire général de l’inspection générale de l’éducation et de la formation (IGEF) et des acteurs des acteurs du système éducatif ont pris part à la rencontre.AND/ADL/AKS
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