Abdourahmane Diouf annonce le recrutement de 1500 enseignants-chercheurs d’ici 2027
Abdourahmane Diouf annonce le recrutement de 1500 enseignants-chercheurs d’ici 2027

SENEGAL-UNIVERSITES-PERSONNEL

Dakar, 8 août (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a annoncé, vendredi, à Dakar, le recrutement de 1500 enseignants-chercheurs dans le cadre d’un plan triennal.

”(…) Nous nous sommes engagés pour un plan triennal, c’est à dire à recruter 500 pour cette année, 500 pour la rentrée 2026 et 500 pour la rentrée 2027, ce qui fait qu’en deux ans, le gouvernement du Sénégal aura recruté 1500 enseignants-chercheurs”, a soutenu Abdourahmane Diouf.

Il présidait le 15e congrès ordinaire du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) dont le thème est : ”La santé des enseignants-chercheurs et chercheurs au prisme des conditions de travail dans les universités”.

Le ministre a évoqué les difficultés liées à la santé mentale des enseignants-chercheurs causées notamment par le stress et la surcharge de travail, espérant qu’avec ce recrutement massif, ils ”auront un peu plus de temps libre à consacrer à la recherche à consacrer aussi à la préservation de leur santé”.

Le ministre est également revenu sur la question de l’application du décret créant une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités, assurant que le président de la République a donné des instructions fermes pour l’application du texte.

”La garantie que je vous donne, c’est que ce décret sera appliqué et la bonne nouvelle c’est que vous avez constaté que les premiers virements ont été faits”, a-t-il annoncé, assurant que même si quelques difficultés techniques subsistent encore, ”le gouvernement est en train de travailler à les régler”.

”Tout n’est pas parfait mais tant que nous sommes dans le cadre d’un dialogue ouvert, comme c’est le cas actuellement, je suis sûr que nous pourrons trouver des solutions”, a ajouté le ministre.

David Célestin Faye, Secrétaire général du SAES a pour sa part évoqué l’importance du thème expliquant qu’il s’agit d’une ‘’question douloureuse’’ vu les conditions de travail et d’existence dans les universités publiques.

Le déficit d’enseignants dans les universités, celui en infrastructures pédagogiques, mais aussi en salles de classe sont, selon lui, autant de facteurs qui ont un impact direct sur la santé et le bien être des enseignants.

”Le SAES a 40 ans d’existence (…), nous posons des problèmes, certes, mais nous proposons aussi des solutions. Tout ce que nous demandons, c’est que le dialogue soit poursuivi, soit maintenu, pour qu’on puisse anticiper toutes les difficultés. Nous restons disponibles, comme nous l’avons toujours été, pourvu que l’espace de dialogue soit bien défini et qu’il soit consolidé”, a déclaré M. Faye.

MF/OID/AB