SENEGAL-PRESSE-REVUE
Dakar, 2 juil (APS) – Les attaques simultanées perpétrées, mardi matin, contre les positions de l’armée malienne dans plusieurs villes, dont Diboli, localité située près de la frontière avec le Sénégal, et la sortie de Ousmane Sonko après le rejet de son recours par la Cour suprême dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal en zone grise’’, affiche à la Une le quotidien EnQuête, qui écrit : ‘’Attaques jihadistes massives aux portes du Sénégal, une alerte ignorée ? Le mardi 1 er juillet 2025, le Mali s’est réveillé sous les tirs, la fumée et l’effroi. En l’espace de quelques heures, sept villes ont été attaquées par des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda’’.
‘’Une vague coordonnée de violence qui touche l’ouest du pays, à la frontière du Sénégal et de la Mauritanie, révèle une montée en puissance inédite de la menace terroriste. Pourtant, il y a quelques semaines, une alerte lancée par l’Institut Tombouctou et relayée par “Jeune Afrique” avait déjà prévenu. Cette fois, il ne s’agit plus d’un rapport, mais d’une réalité sanglante’’, souligne le journal.
Parlant de l’attaque à Diboli, L’As écrit : ‘’Les terroristes aux portillons du Sénégal’’.
‘’A 2 Kms du Sénégal seulement du Sénégal’’, insiste Le Quotidien. ‘’A Diboli, distant du Sénégal de quelque 2 km, ils ont ciblé les installations des Forces de sécurité: postes de police, de douane, ont mis le feu à des véhicules et des motos. Cela fait si peur, car la menace reste à la fois si éloignée et si proche. Surtout que c’est la première fois qu’un poste-frontière aussi près du Sénégal est la cible directe d’un tel assaut coordonné et spectaculaire montrant toujours la capacité des djihadistes à se déplacer à l’intérieur du territoire malien déchiré par des bandes armées depuis plus d’une décennie’’, écrit la publication.
Les quotidiens se font également l’écho de la réaction du leader de Pastef, Ousmane Sonko, après le rejet de son recours par la Cour suprême dans l’affaire qui l’opposait à l’ancien ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang, et qui lui a valu une peine d’inéligibilité.
Ousmane Sonko a annoncé, mardi, vouloir déposer une nouvelle requête auprès des juridictions, quelques heures après que la Cour suprême a rejeté son rabat d’arrêt, dans le procès en diffamation qui l’a opposé à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a confirmé la condamnation du président de Pastef, dans cette affaire judiciaire qui a valu à l’actuel Premier ministre une invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.
M. Sonko, qui s’est engagé à aller jusqu’au bout dans ce dossier ‘’entaché d’irrégularités’’, entend s’appuyer sur des ‘’preuves’’ figurant dans un document de l’Inspection générale des finances (IGF) consacré au Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
”La défense d’Ousmane Sonko n’a pas obtenu gain de cause dans la procédure de rabat d’arrêt introduite au niveau de la Cour suprême, en rapport avec l’affaire de diffamation opposant son client à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Hier, mardi 1er juillet 2025, les Chambres réunies de la Cour suprême ont rendu leur décision concernant la requête en rabat d’arrêt. Après délibération, la haute juridiction a rejeté la demande formulée par le leader du parti Pastef, confirmant ainsi sa première décision qui validait la condamnation de l’ex-opposant, aujourd’hui Premier ministre’’, écrit pour sa part Sud Quotidien.
Ousmane Sonko ‘’continue à solder ses comptes avec le régime Sall et la Justice en commentant la décision de la Cour suprême d’hier dans l’affaire qui l’oppose à Mame Mbaye Niang’’, selon Le Quotidien.
Selon L’Info, ‘’Sonko solde ses comptes avec la Justice après l’arrêt de la Cour suprême dans l’affaire Mame Mbaye Niang’’. ‘’Dans un live sur sa page Facebook, le Premier ministre et président du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’en est violemment pris à la justice sénégalaise. Il a dénoncé un système +instrumentalisé par des intérêts politiques+ sous l’ancien régime, tout en annonçant sa volonté de faire rouvrir le dossier de sa condamnation pour diffamation dans l’affaire Mame’’, rapporte le journal.
Ousmane Sonko ‘’perd la bataille judiciaire, mais ne désarme pas’’, dit L’Observateur. ‘’La Cour suprême a rejeté le rabat d’arrêt introduit par Ousmane Sonko, scellant ainsi définitivement sa condamnation dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Mais le Premier ministre, loin de s’avouer vaincu, entend rouvrir le dossier par la voie de la Chancellerie’’, souligne L’Obs.
OID