Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la campagne électorale et l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) sont les sujets au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).‘’Trump, le retour en trombe’’, dit Le Soleil qui note que ‘’quatre ans après avoir quitté la Maison-Blanche par la fenêtre, suite à sa défaite, en novembre 2020, et l’insurrection du 6 janvier 2021, Donald Trump y revient par la grande porte, auréolé d’une victoire plus large que prévue face à Kamala Harris’’.‘’En phénix qui renaît toujours de ses cendres, l’ancien magnat de l’immobilier démontre à la face du monde qu’il a du ressort et du souffle. Malgré ses déboires judiciaires qui ont alimenté la chronique ces quatre dernières années, l’homme, en teigneux qu’il est, a su rallier à sa vision ce que les analystes appellent +cette Amérique des profondeurs, des campagnes et des zones péri-urbaines+ qui n’ont que faire des accusations qui accablaient leur champion. Son slogan de campagne, lors de sa première élection, + America first+ demeure mobilisateur’’, écrit le journal.‘’Ça va tanguer’’, dit Sud Quotidien au sujet du retour de Donald Trump aux affaires. ‘’Plus puissant que jamais avec un Sénat à majorité républicaine et une Chambre des représentants en possibilité de l’être, il pourra dérouler en roue libre avec la dose d’imprévisibilité qui le caractérise. Les relations ne seront au beau fixe ni avec l’Europe ni avec la Chine. Guerre commerciale, climato-scepticisme seront de nouvelles postures qui vont revenir en force. Le risque que ça va tanguer est donc bien réel’’, écrit Sud.A propos de cette élection, EnQuête analyse les ‘’implications’’ pour l’Afrique ‘’dans ce un contexte mondial tendu’’.‘’La victoire de Donald Trump, lors d’une élection présidentielle américaine est un événement qui ne manque jamais de susciter des interrogations à travers le monde. Si, lors de son premier mandat, l’Afrique semblait en marge de ses préoccupations géopolitiques, le retour de Trump pourrait avoir des implications profondes pour le continent, y compris au Sénégal, un partenaire important des États-Unis en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte où la Chine et la Russie renforcent leur influence en Afrique, la présence des États-Unis pourrait prendre un tournant différent sous un président républicain au discours nationaliste et souvent controversé’’, note la publication.Répondant dans WalfQuotidien à la question ‘’Qu’est-ce que le retour de Trump à la Maison Blanche pourrait apporter à l’Afrique maintenant?’’, le Pr Ousmane Sène, Directeur du Centre de recherches ouest africain (WARC) rappelle d’abord que ‘’Donald Trump n’a pas beaucoup secoué l’arbre par rapport aux relations avec l’Afrique’’.‘’C’est vrai que dans son discours, il a eu des mots très peu charitables sur l’Afrique. Et récemment par rapport à ces Haïtiens qui se trouvent quelque part dans l’Ohio, mais je dis que les fondamentaux de la coopération américaine vont rester. L’Usaid va continuer à dérouler son programme, l’ambassade sera là, le Millenium challenge account qui est déjà là pour le Sénégal va continuer, l’Agoa créé par le Président Bill Clinton même si c’est difficile d’y être éligible, tout cela va continuer. Est-ce qu’il y aura un renforcement de la coopération avec l’Afrique ? Cela, on pouvait l’espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu’avec Trump. Mais, ce qu’on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine +wait and see+ Attendons de voir ! Mais ce que je vois, c’est que l’Afrique n’est pas une priorité majeure pour Donald Trump’’, soutient M. Sène.Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre, Walf s’intéresse au passage de Ousmane Sonko à Matam, région considérée comme un bastion politique de l’ancien président de la République. ‘’Pastef foule au pied, le +titre foncier de Macky Sall’’, dit le journal.‘’Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale à l’intérieur du pays. L’étape de Matam était un défi à relever pour Ousmane Sonko. Un défi qu’il a relevé avec une forte mobilisation au stade régional de Matam. Ensuite, sa caravane s’est rendue à Ourossogui, Oréfonde en passant par les Agnams, le fief de Farba Ngom. Les responsables locaux de Pastef (….) ont battu le rappel des troupes. Ils espèrent inverser la tendance dans la région de Matam et arracher le +titre foncier+ des mains de Macky Sal’’, écrit Walf.Selon Vox Populi, ‘’Sonko veut mettre la main sur les +titres fonciers+ de Macky Sall’’. ‘’Malgré le fait que son cortège soit attaqué à Agnam, Sonko mobilise des foules (….) au Fouta’’, note Source A, qui s’exclame ‘’attention au basculement du titre foncier !’’.En culture, Le Soleil met en exergue l’ouverture, ce jeudi, de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Dak’art, enfin !’’, s’exclame à la Une le quotidien national.‘’Elle est enfin là, la Biennale. Ca trépignait. Finalement, elle est là, la Biennale de l’Art africain contemporain, 15e du genre, initialement prévu au mois de mai dernier, le Dak’art ouvre ses portes, aujourd’hui, au cours d’une cérémonie que présidera le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Pour cette édition, l’État du Sénégal a mobilisé 1,8 milliard de FCFA, selon le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye. Une somme à laquelle le secteur privé a contribué à hauteur de 291 millions de FCFA, d’après la tutelle’’, écrit le journal.OID/AB
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