Touba, 11 août (APS) – La célébration du 18 safar marquant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké est l’accomplissement d’une adoration de Dieu et d’un service sans précédent à son prophète Mouhamed (PSL), a indiqué le président de la commission culture et communication du grand magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma.“La date de la célébration de ce grand magal coïncide avec le 18ème jour du mois musulman de Safar, date à laquelle Cheikh Ahmadou Bamba quitta sa demeure de Mbacké Bari pour aller à la rencontre des colons français sur ordre de son Seigneur. Mais ce jour marque surtout le début de l’accomplissement d’une adoration de Dieu et d’un service sans précédent à son Prophète (PSL)”, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.“Ce périple a été ponctué de profondes souffrances et d’énormes épreuves”, a-t-il ajoutéSelon lui, le Cheikh a décidé de célébrer son départ en exil car en partant il savait qu’il allait vaincre les colonisateurs.“Ce jour (18 safar) marque son accession à des grâces d’ordre mystique et des faveurs infinies au prix d’énormes sacrifices, de dures épreuves et de souffrances endurées durant ses sept ans d’exil au Gabon”, a-t-il fait savoir.Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma a souligné que la confrontation de Cheikh Ahmadou Bamba avec le colonisateur était en réalité le prétexte pour qu’il accède à une station jamais occupée auparavant, celui de Serviteur privilégié du Prophète Mouhamed (PSL). Il a précisé que ce départ était indispensable pour que le Cheikh ait une station auprès de son Seigneur.Le président de la commission Culture et Communication du Grand Magal a rappelé que le fondateur du mouridisme a commencé à commémorer la date du 18 safar entre 1920 et 1921.A la suite de cette date dit-il, “il a demandé à tous ces fidèles mais également à toute la communauté musulmane de célébrer cette date chaque année”.“C’est du temps de Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), deuxième Khalife général des mourides que le Magal, est célébré à Touba”, a-t-il rappeléLe ”Magal” est un terme wolof qui signifie glorifier ou exalter. L’ensemble des pratiques et festivités accomplies en ce jour par les disciples mourides et par tout musulman de manière générale, constitue des actes d’adoration d’Allah dans le but de lui rendre grâce. L’évènement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.MS/SKS/OID
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